La France a été confrontée successivement à deux chocs de grande ampleur, avec la pandémie de COVID-19 et la hausse de l’inflation. Les mesures gouvernementales d’urgence ont été décisives pour préserver le tissu productif, l’emploi et le pouvoir d’achat mais ont eu un coût élevé pour les finances publiques. Des efforts de réduction des dépenses seront impératifs pour abaisser la dette publique. Pour stimuler les gains de productivité, il faut diffuser plus largement les technologies numériques, réduire les obstacles réglementaires et renforcer l’innovation. La tarification du carbone pourrait être rendue plus efficace en éliminant progressivement les subventions et exemptions fiscales dont bénéficient certains secteurs.
Les résultats scolaires sont comparables à ceux obtenus dans d’autres pays de l’OCDE, mais le lien entre le milieu socio-économique et les résultats des élèves est particulièrement fort. Une répartition plus large des aides publiques en faveur des établissements scolaires défavorisés permettrait d’éviter les effets de seuil et de mieux répondre aux besoins des élèves. Rééquilibrer la répartition des dépenses d’éducation en faveur des établissements primaires permettrait d’apporter un soutien plus important aux enfants dès leurs premières années de scolarité. L’utilisation de pratiques pédagogiques modernes telles que les méthodes d’activation cognitive, qui sont associées à de meilleurs résultats scolaires, pourrait être renforcée.
CHAPITRE THÉMATIQUE : AMÉLIORER LES RÉSULTATS DANS LE DOMAINE DE L’ÉDUCATION
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