Dans les régions urbaines, la proportion d’emplois pouvant être exercés à distance est plus importante.

Grâce à certains facteurs comme les possibilités de travail à distance, les territoires peuvent s’adapter plus facilement aux mesures telles que les confinements, avec à la clé des coûts économiques et sociaux moins lourds à supporter.

Les possibilités de télétravail sont très variables d’un pays à l’autre, mais aussi au sein même des pays. En moyenne, on constate au niveau national un écart de 15 points de pourcentage entre la région la mieux classée en la matière et la région la moins bien classée. Cet écart dépasse les 20 points de pourcentage aux États-Unis, en France, en Hongrie et en République tchèque, du fait des possibilités de télétravail plus élevées qui existent dans leurs capitales.

Cela étant, la possibilité théorique d’exercer telle ou telle profession depuis son domicile ne tient pas compte des contraintes auxquelles les travailleurs et les entreprises doivent faire face pour concrétiser le télétravail. Entrent également en ligne de compte les raisons technologiques et matérielles (manque d’équipements informatiques, connexion haut débit, etc.), familiales (prise en charge des jeunes enfants ou des parents âgés) ou physiques (absence d’espace pour travailler à la maison), tandis que le télétravail n’est viable que si l’activité se poursuit dans le secteur concerné.

Lire l’étude : Les capacités en termes de télétravail peuvent entraîner des coûts de confinement différents selon les territoires