IA : croissance, confiance et gouvernance

Les investissements en capital-risque dans la technologie de l’intelligence artificielle ont été multipliés par 20 entre 2012 et 2020. Cette explosion de l’IA est perceptible dans tous les secteurs de l’économie : les transports, la santé, les entreprises, la sécurité numérique etc.

Le secteur des transports a attiré, à lui seul, quelque 18 milliards USD de financements sous forme de capital-risque en 2020, contre moins de 4 milliards USD en 2014. La mobilité et les véhicules autonomes ont été au cœur des efforts engagés au niveau mondial pour déployer plus largement des vecteurs de mobilité durables. Dans les secteurs de la santé et de la biotechnologie, les investissements sous forme de capital-risque se sont chiffrés à près de 12 milliards USD en 2020, contre moins d’un milliard USD en 2014. L’afflux d’investissements en capital-risque est également notable dans d’autres secteurs tels que les processus opérationnels, la sécurité numérique, la commercialisation et la logistique.

Toutefois, les pouvoirs publics et d’autres acteurs doivent réfléchir sérieusement aux politiques à mener pour tirer le meilleur parti de la puissance de la technologie, sans oublier l’humain, en veillant à ce que la technologie soit au service des gens, et non l’inverse. Les Principes de l’OCDE sur l’IA définissent des normes relatives à l’utilisation de l’IA s’articulant autour de valeurs centrées sur l’humain et d’une culture de la confiance. Ces Principes complètent les normes existantes de l’OCDE dans des domaines tels que la confidentialité et la conduite responsable des entreprises.

Enfin, ces Principes pourraient apporter une contribution déterminante à l’accompagnement des efforts déployés en faveur d’une croissance inclusive, du développement durable et du bien-être individuel.

Voir aussi : Découvrir les Principes de l’OCDE sur l’IA