La Recommandation propose une feuille de route facilitant l’harmonisation des approches de la gouvernance des données de santé entre les Adhérents. Les résultats d’ensemble présentés dans ce projet de rapport montrent que de nombreux Adhérents continuent d’œuvrer à sa mise en œuvre (Graphique 5.1). Parmi les Adhérents ayant obtenu les scores les plus faibles en termes de disponibilité, de maturité et d’utilisation des ensembles de données, tout l’enjeu consiste à rendre les données disponibles à des fins de recherche et de statistique, et il reste beaucoup à faire pour élaborer des politiques et des pratiques de collaboration entre les autorités gouvernementales en matière de conservation des données de santé essentielles. En outre, des travaux et des investissements considérables sont nécessaires pour améliorer la qualité, le couplage et le partage des données avec les chercheurs au bénéfice de la santé publique. Parmi les Adhérents ayant obtenu les scores les plus faibles en termes de gouvernance des données, il reste des lacunes à combler en matière de protection de la confidentialité et de la sécurité des données pour les principaux ensembles de données de santé. Pour ce faire, il conviendrait de nommer un responsable de la protection des données et d’assurer la formation du personnel, de mettre en place des contrôles d’accès, de gérer les risques de réidentification et de protéger les données lorsque celles-ci sont couplées et accessibles.
L’enquête réalisée en 2019‑20 a permis d’identifier un petit groupe d’Adhérents qui disposent de politiques, règles et pratiques favorisant l’élaboration, l’utilisation, l’accessibilité et le partage des principaux ensembles nationaux de données de santé à des fins de recherche et de statistique, tout en bénéficiant d’un niveau avancé de politiques et de pratiques recommandées en matière de gouvernance des données de santé. Le Danemark, la Finlande et la Corée sont les Adhérents qui obtiennent les scores les plus élevés en matière de disponibilité, de maturité et d’utilisation des données nationales sur la santé, mais aussi en matière de politiques et pratiques de gouvernance des données de santé. Ces pays sont suivis par l’Australie, le Canada, la France, la Lettonie, les Pays-Bas, la Slovénie, la Suède et le Royaume-Uni (l’Écosse).