Le PIB réel devrait croître de 6.9 % en 2021 et de 3.6 % en 2022. L’ampleur des mesures de relance budgétaire supplémentaires et la rapidité de la campagne de vaccination ont dynamisé la reprise économique. Le taux de chômage va continuer de refluer, même si de plus en plus de personnes qui avaient renoncé à chercher un emploi sont incitées à revenir sur le marché du travail. La progression des salaires, conjuguée aux transferts publics et à l’épargne accumulée par les ménages, va alimenter la consommation. L’inflation sous-jacente va augmenter, mais devrait rester maîtrisée.
La politique budgétaire aura un effet fortement stimulant sur la croissance en 2021, avant de la freiner en 2022 lorsque certaines mesures de soutien de l’activité arriveront à expiration. La politique monétaire devrait rester très accommodante, même si les rendements obligataires à long terme augmenteront lorsque la Réserve fédérale commencera à modérer ses achats d’actifs une fois que la reprise de l’emploi sera fermement engagée. Il faudrait donner la priorité aux réformes structurelles favorisant la croissance de la production une fois que l’effet des mesures de relance temporaires se sera dissipé. Un meilleur accès aux établissements d’enseignement général postsecondaire (community colleges), à l’apprentissage, à la formation tout au long de la vie et aux services de placement professionnel aiderait les catégories de population vulnérables. Les projets d’investissement dans les infrastructures devraient viser à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dont le niveau est actuellement élevé.