Grâce au reflux de la troisième vague de COVID‑19 et, dans son sillage, à la levée progressive des mesures de freinage, la croissance économique devrait atteindre 2.6 % en 2021 et 2.7 % en 2022, portée par la consommation et les exportations. L’investissement des entreprises devrait s’affermir en 2022, à mesure que les incertitudes se dissiperont. La production devrait retrouver son niveau pré-pandémie d’ici la fin de 2021, et l’emploi, d’ici le milieu de l’année 2022. Le principal risque entourant les perspectives tient à la résurgence de nouvelles vagues de propagation du virus, qui pourraient retarder la reprise.
Si les conditions sanitaires se dégradaient de nouveau, les mesures temporaires de soutien visant à réduire les coûts des entreprises devraient être prolongées. Pour inciter les entreprises à limiter aux seuls emplois viables leur recours au dispositif de licenciement temporaire, il faudrait que les employeurs contribuent aux coûts d’indemnisation de leurs salariés placés en chômage partiel. Lorsque la reprise sera fermement engagée et que la pandémie reculera, une stratégie budgétaire à moyen terme devra être définie afin de stabiliser le ratio dette/PIB.