Tirée par la demande intérieure, la croissance du PIB devrait s’établir à 5.1 % en 2021 et à 3.4 % en 2022. La confiance est élevée et la demande de main-d’œuvre est forte. La hausse des revenus et la baisse du taux d’épargne soutiendront la consommation. Le taux de chômage poursuivra son recul. Toutefois, les restrictions continueront à peser sur certains segments de l’économie et le nombre de défaillances d’entreprises, actuellement très faible, augmentera. Tant que la population n’est pas largement vaccinée, l’apparition de nouveaux foyers épidémiques pourrait entraîner de nouvelles restrictions.
Les mesures de relance budgétaire exceptionnelles mises en place en 2020 commencent à être retirées, mais la politique budgétaire demeure expansionniste. La politique monétaire restera accommodante. Les pouvoirs publics devraient intervenir rapidement pour apporter un soutien supplémentaire si des signes laissaient présager une concrétisation des risques orientés à la baisse. Faciliter la mobilité géographique des travailleurs entre les États contribuerait au redéploiement des ressources qui s’impose. La coordination entre les administrations publiques sera importante pour limiter le rebond des émissions de gaz à effet de serre et avancer vers la réalisation des objectifs de décarbonation de l’Accord de Paris.