Défis sociaux

Les jeunes se sentent isolés

25/11/2021 GIF

Le sentiment d’être coupé de la société a gagné une bonne partie de la population durant la pandémie de COVID-19. Le nombre de personnes se déclarant d’accord ou tout à fait d’accord avec l’affirmation « Je me sens isolé » a fluctué au gré des durcissements et assouplissements successifs des restrictions imposées aux déplacements.

L’impression d’isolement était particulièrement forte chez les jeunes si l’on compare à la période qui a précédé la pandémie : elle était systématiquement plus prégnante que chez leurs aînés à différents moments de la crise. Les jeunes adultes ont enregistré l’une des plus fortes détériorations de l’état de santé mentale, des liens sociaux et du degré de satisfaction à l’égard de la vie en 2020 et 2021. Ils sont en outre confrontés à des perturbations et à la précarité de l’emploi (une plus grande vulnérabilité s’observe également chez les femmes et les individus peu qualifiés, déjà relativement fragiles auparavant).

Dans ce nouveau rapport, l’OCDE cherche à voir comment les politiques de relance axées sur le bien-être à long terme peuvent être utiles aux plus fragiles et contribuer à la reconstruction du capital naturel, humain et social après la crise du COVID-19. Cela suppose, entre autres, d’élargir l’accès à la formation tout au long de la vie, de renforcer le capital social, de faire grandir la confiance et d’améliorer durablement les perspectives économiques.

Voir aussi : COVID-19 and Well-being: Life in the Pandemic (en anglais)

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