Les recettes qui entrent dans cette catégorie sont enregistrées en valeur brute, sans déduction de coûts. Dans la mesure où les coûts peuvent représenter une part importante des recettes, le montant total des ventes biens et de services ne peut pas être considéré comme un montant dont l’administration dispose dans son intégralité pour financer ses activités générales. C’est une différence notable avec les recettes fiscales, auxquelles sont associés des coûts de recouvrement qui ne représentent le plus souvent qu’une faible part des recettes. De ce fait, le montant obtenu par addition des recettes fiscales et non fiscales ne fournit pas forcément une bonne évaluation des fonds généralement disponibles.
Le produit généré par la cession d’actifs non financiers tels que des bâtiments ou des terrains n’est pas enregistré en tant que recettes étant donné que la cession de tels actifs n’a pas d’effet sur la valeur nette.
Les ventes de biens et de services se composent des éléments suivants :
-
les ventes des établissements marchands2
.
-
les droits administratifs pour services fournis (droits sur les permis de conduire, sur les passeports, sur les visas ; droits de procédure ; droits portuaires ; droits pour l’établissement d’actes de naissance, de mariage, de décès ; frais de dépôt de brevet ; licences de radio et télévision lorsque les autorités publiques fournissent des services généraux de radiodiffusion).
-
Les droits administratifs qui sont des ventes de biens et de services associés à une fonction régulatrice des administrations publiques (comme les droits perçus au titre d’une inspection d’installations menée en vue de la délivrance d’un permis d’exploitation) sont inclus lorsqu’ils sont considérés comme étant proportionnels au coût de production du service en question. Lorsque les droits perçus en contrepartie d’un service fourni par l’administration sont disproportionnés par rapport aux coûts, ils sont considérés comme des impôts. Parmi les droits ainsi classés dans la catégorie des recettes fiscales figurent notamment les droits perçus pour l’octroi de permis d’exercer des activités telles que la chasse, la pêche et l’utilisation d’armes à feu ; et les droits d’enregistrement d’une société dès lors que les entreprises sont tenues par la loi de procéder à un tel enregistrement pour pouvoir exercer leur activité.
-
les ventes par les établissements non marchands, comme les droits prélevés par les hôpitaux publics, les droits de scolarité des écoles publiques et les droits d’entrée aux musées et parcs.
-
la location de bâtiments et d’équipements.