La pandémie de COVID-19 transforme notre façon d’envisager l’économie et la société. Les choix faits aujourd’hui par les gouvernements détermineront la réussite de la transition vers un avenir plus vert, plus inclusif et plus résilient. Ils donnent l’occasion de tracer une voie permettant à tout un chacun d’aborder le futur avec confiance.
L’économie mondiale s’est montrée plus résiliente que prévu au premier semestre de 2023, mais les perspectives de croissance restent moroses, selon les dernières Perspectives économiques intermédiaires de l’OCDE.
L’inflation globale a continué de reculer dans de nombreux pays, sous l’effet de la baisse des prix de l’énergie et des produits alimentaires au premier semestre de 2023. En revanche, l’inflation sous-jacente (c’est-à-dire hors composantes les plus volatiles, à savoir l’alimentation et l’énergie) n’a pas sensiblement reflué. Elle reste nettement supérieure aux objectifs fixés par les banques centrales. L’un des principaux risques est que l’inflation s’avère de nouveau plus persistante qu’anticipé, ce qui obligerait les banques centrales à relever encore les taux d’intérêt ou à les maintenir à un niveau élevé pendant une période plus longue.
L’inflation devrait baisser progressivement en 2023 et 2024, mais rester supérieure aux objectifs des banques centrales dans la plupart des économies. Dans les économies du G20, l’inflation globale devrait tomber à 6 % en 2023 et 4.8 % en 2024, l’inflation sous-jacente passant de 4.3 % cette année à 2.8 % en 2024 dans les économies avancées du G20.
Les progrès de plus en plus rapides de l’IA devraient avoir des effets sensibles sur les emplois.
Il est essentiel de recueillir des données nouvelles et de meilleure qualité sur l’adoption et l’utilisation de l’IA au travail, notamment sur les emplois qui vont changer, être créés ou disparaître, et sur l’évolution des besoins de compétences. Si l’on tient compte de l’ensemble des technologies d’automatisation, IA comprise, 27 % des emplois correspondent à des professions fortement exposées au risque d’automatisation.
Les premiers résultats d’une nouvelle enquête de l’OCDE sur l’utilisation de l’IA dans le secteur manufacturier et la finance montrent qu’il convient d’agir dès à présent pour tirer profit de l’IA et faire face aux risques qui lui sont associés.
Ce numéro dévoile les dernières Perspectives économiques intermédiaires de l’OCDE. Il présente aussi la publication phare Regards sur l’éducation et son thème spécial sur la filière professionnelle. Bien-être de l’enfant, genre et entrepreneuriat sont ensuite au menu. Enfin, biodiversité, énergie, développement et fiscalité complètent ce numéro, que vient clore l’étude économique de l’Union européenne et de la zone euro.
Les démocraties ont souvent su apporter des réponses efficaces aux crises récentes, telles que la pandémie de COVID-19 et la guerre d’agression illégale de la Russie contre l’Ukraine. Les pays doivent maintenant redoubler d’efforts pour renforcer la confiance et assurer la résilience de la démocratie face aux défis à venir.
La formation professionnelle jouera un rôle essentiel pour répondre à la demande croissante de main-d'œuvre qualifiée et s’adapter à l’évolution du marché du travail.
Comment rendre les marchés de l’immobilier d’habitation plus efficients, inclusifs et durables dans l’après-COVID-19 ? Il faudra veiller à l’accessibilité financière du logement, intensifier les efforts de décarbonation et maintenir la résilience du système financier face aux cycles immobiliers.
L’économie mondiale s’est montrée plus résiliente que prévu au premier semestre de 2023, mais les perspectives de croissance restent moroses. L’inflation demeure persistante, et les risques restent orientés de manière prédominante à la baisse.
Le COVID-19 a mis en évidence les fractures existantes de la mobilité sociale. Qu'est-ce que c'est, et pourquoi est-ce important ? Quelles politiques publiques peuvent promouvoir la mobilité sociale ? Découvrez le nouveau portail de l'OCDE pour en savoir plus.
Les cinq premières années de la vie sont porteuses de grandes possibilités, mais s'accompagnent aussi de grands risques. L'éducation peut être le socle d'un avenir plus résilient. Quelles mesures faut-il adopter ?
La pandémie de COVID-19 a été particulièrement préjudiciable à la santé mentale de la population. Dans certains pays, la prévalence de la dépression et de l’anxiété a doublé. Certaines catégories de population ont été plus durement touchées que les autres, notamment les jeunes, les personnes seules, les personnes appartenant aux catégories socio-économiques les plus modestes, les chômeurs et les travailleurs en première ligne.
Les troubles de la santé mentale font peser un lourd fardeau sur nos sociétés et nos économies : même avant la pandémie, leurs coûts économiques étaient estimés à plus de 4 % du PIB par an dans les pays de l’OCDE, soit plus que le coût du surpoids et de l’obésité. Ces coûts reflètent les coûts directs des traitements et, indirectement, la baisse des taux d’emploi et de la productivité qu’ils entraînent.
Dans la zone OCDE, près de la moitié (47.6 %) des personnes souffrant de problèmes de santé mentale avaient été absentes du travail au moins une fois au cours de l’année précédente, contre un peu moins d’un tiers (30.4 %) des personnes qui n’en souffrent pas. Au total, le coût des troubles de la santé mentale pour le marché du travail s’élève à plus de 1.5 % du PIB dans les pays européens.
En juillet 2022, la région Amérique latine et Caraïbes (ALC) comptait 13 % des cas de COVID-19 recensés dans le monde et 27 % des décès attribués à la pandémie – alors qu’elle ne représente que 8.5 % de la population mondiale. À titre d’exemple, le taux de surmortalité du Pérou s’élève à 873 pour 100 000 : il est plus de deux fois supérieur à celui de la région ALC, et environ quatre fois supérieur à la moyenne de l’OCDE.
Ces chiffres mettent en lumière les faiblesses et difficultés de longue date des systèmes de santé de la région. Lorsqu’on examine la situation de plus près, on observe toutefois une corrélation entre un taux de surmortalité plus faible et certains facteurs, comme l’ampleur des mesures adoptées face à la pandémie et les mesures énergiques prises pour compenser les manques.
Grâce à leur gestion centralisée des capacités hospitalières (y compris des prestataires privés), le Chili et le Costa Rica sont parvenus à déployer davantage de moyens supplémentaires que les autres pays de la région, alors qu’ils manquaient tout autant de lits d’hôpital. Le taux de surmortalité y était inférieur à la moyenne de l’OCDE.
L’OCDE lance avec fierté son tout nouveau Tableau de bord sur la reprise post-COVID-19. Cet outil a été élaboré à la demande des ministres de l'OCDE afin d’aider les pays à reconstruire en mieux dans le sillage de la pandémie de COVID-19.
Les efforts des pays amènent-ils une reprise solide, inclusive, écologique et résiliente ? Le tableau de bord de l’OCDE explore dans quelle mesure c’est le cas à travers 20 indicateurs accessibles et fiables.
Carsten Staur
Président du Comité d'aide au développement de l'OCDE
Philippe Close
Maire de Bruxelles
Honorine Kuete
Doctorante en économie des migrations, spécialiste de l'entrepreneuriat des personnes immigrées
Chrystèle Sanon
Entrepreneure et fondatrice de Qwampus
Le Forum de l’OCDE est un espace de dialogue qui permet l’expression d’idées et de points de vue différents sur la façon d’assurer une reprise résiliente et de sortir plus forts de la pandémie de COVID-19.
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