Santé

Obésité et COVID : Effets conjugués et discriminatoires

30/06/2022 GIF

La pandémie et les mesures qui ont été prises pour y faire face ont eu pour effet de diminuer l’activité physique pour beaucoup d’entre nous, et de modifier la façon dont nous mangeons et consommons de l’alcool. Avant la pandémie, près de 25 % des personnes souffraient d’obésité dans la zone OCDE. La pandémie a-t-elle aggravé l’épidémie d’obésité ? Il est trop tôt pour le dire, mais il a été observé qu’en moyenne, nous sommes plus nombreux à avoir pris du poids qu’à en avoir perdu.

La corrélation inverse, elle, est bien vérifiée : des études ont montré que les personnes obèses sont plus susceptibles de développer des formes graves du COVID-19 et d’en mourir.

S’il n’existe pas de solution miracle face à l’épidémie d’obésité, des moyens d’action efficaces sont disponibles. Les décideurs doivent mettre en œuvre un ensemble complet de mesures. Ces interventions doivent être menées à la fois « en aval », pour modifier le comportement des individus, et « en amont » pour améliorer leur cadre de vie, notamment en reformulant la composition des produits alimentaires et en développant les espaces verts.

Force est aussi de constater que l’obésité touche de façon disproportionnée les individus modestes, ceux-là mêmes qui ont été plus durement frappés par la pandémie. Cibler les besoins des populations défavorisées en subventionnant les aliments sains et en rendant les différents programmes de prévention accessibles en plusieurs langues est une stratégie qui peut avoir un impact considérable.

Voir également : Le fardeau de l'obésité

Lire le rapport (en anglais)

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