Les pouvoirs publics doivent agir pour réduire le gaspillage et les pertes alimentaires à toutes les étapes des filières, depuis les exploitations jusqu’à la table des consommateurs en passant par le transport et la vente de détail. Ce faisant, ils peuvent contribuer à faire baisser les émissions, même s’ils doivent aussi tenir compte des potentielles conséquences de cette démarche, par exemple en termes de manque à gagner pour les agriculteurs. Dans les pays où l’accès à des apports protéiques suffisants ne pose pas de problème, il peut aussi être utile de promouvoir des choix alimentaires moins émetteurs de gaz à effet de serre, par exemple les végétaux ou les produits issus de systèmes d’élevage occasionnant moins d’émissions.
Il faut sensibiliser les producteurs, par exemple à travers des campagnes d’information. Il est également important de disposer d’infrastructures adéquates, telles que les installations d’entreposage, et d’un cadre législatif, notamment pour faciliter la collaboration entre les structures locales et les organisations caritatives. On peut aussi, par des campagnes d’information, aider les consommateurs à choisir, conserver et préparer convenablement les aliments, et réduire ainsi le gaspillage.
POUR EN SAVOIR PLUS
Page web : Le changement climatique et les systèmes alimentaires
Données déchiffrées : Plus de viande, plus de gaz à effet serre
Portail de données de l'OCDE : Consommation de viande