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L’économie marocaine poursuit son rebond, malgré le séisme de 2023 et les sécheresses.
La situation macroéconomique du pays est stable, et le déficit public se réduit.
La croissance du PIB devrait atteindre 3.5 % en 2024, portée par la vigueur de l’investissement et des exportations.
La hausse des prix des produits alimentaires a diminué et l’inflation devrait redescendre à 2.3 % en 2024.
Grâce à la vision ambitieuse portée par son Nouveau modèle de développement, le Maroc met en œuvre des réformes majeures pour favoriser l’investissement privé et améliorer la protection sociale.
Bien qu’ayant progressé, la productivité de la main-d’œuvre reste faible. Le Maroc peut accélérer encore les gains de productivité grâce à des réformes structurelles s’appuyant sur les initiatives déjà prises par les pouvoirs publics.
Pour stimuler la productivité :
- Développer les compétences de la population active
- Rendre l’investissement public plus efficace
- Garantir la concurrence et des règles du jeu équitables
- Poursuivre les efforts de lutte contre la corruption
- Offrir des conditions propices au développement du numérique et à l’innovation
Le Maroc dispose d’une main-d’œuvre jeune et en pleine croissance, mais le marché du travail pâtit de l’ampleur de l’économie informelle.
L’informalité maintient souvent les travailleurs dans des emplois peu rémunérés et de médiocre qualité, surtout dans l’agriculture et les zones rurales. La réduire permettrait d’accroître les revenus et contribuerait à l’égalité des chances entre les entreprises.
Pour réduire l’économie informelle :
- Mettre pleinement en œuvre les réformes de la protection sociale déjà engagées et réduire les impôts sur les bas salaires
- Rendre moins restrictives les règles relatives à l’emploi
- Renforcer l’application de la législation fiscale
- Augmenter le nombre d’inspecteurs du travail
Le marché du travail se caractérise également par un taux de chômage élevé chez les jeunes et par le faible taux d’emploi des femmes.
Pour créer de meilleurs emplois pour tous :
- Proposer des formations professionnelles en entreprise et des formules d’apprentissage
- Mettre pleinement en œuvre la réforme scolaire en cours
- Étendre la gratuité des services de garde aux mères de jeunes enfants
- Lutter contre les stéréotypes de genre
Le Maroc a pris l’engagement ambitieux de réduire ses émissions de carbone de 45 % d’ici à 2030 et de parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050. Des politiques climatiques plus énergiques sont nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Pour accélérer la réduction des émissions :
- Mettre en œuvre les mesures décrites dans la Stratégie de développement bas carbone
- Définir une approche globale de la tarification et de la fiscalité du carbone
Les précipitations moyennes ayant diminué, l’eau est de plus en plus rare.
Pour atténuer le stress hydrique :
- Augmenter progressivement le prix de l’eau pour tenir compte de sa rareté et prendre parallèlement des mesures pour gérer l’impact social
- Procéder aux investissements prévus dans les infrastructures
Pour en savoir plus, consultez notre Étude économique 2024 consacrée au Maroc.