Les travaux du Secrétariat de l’OCDE sont guidés par nos membres par le biais d’une structure de comités dans laquelle l’analyse est planifiée, lancée, examinée et finalement déclassifiée. La Direction des échanges et de l’agriculture collabore avec les membres par l’intermédiaire de trois comités principaux (tous des comités fondateurs de l’OCDE) et de leurs organes subsidiaires :
Direction des Échanges et de l'Agriculture
La Direction des échanges et de l’agriculture est l’un des douze directions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle fournit des analyses et des conseils pour aider les gouvernements à élaborer des politiques en matière des échanges, d’agriculture et de pêche contribuant à une croissance plus inclusive et durable. Le travail du secrétariat de l'OCDE est guidé par nos membres via une structure de comités dans laquelle l'analyse est planifiée, initiée, examinée et éventuellement déclassifiée.
Notre approche
Comité de l’agriculture de l’OCDE
Créé en 1961, le Comité de l’agriculture de l’OCDE (COAG) supervise les travaux de l’OCDE sur les politiques agricoles et de produits alimentaires. Les délégués des capitales aux réunions du Comité se réunissent deux fois par an pour échanger des informations et des points de vue entre les pays membres et partenaires de l’OCDE et les organisations internationales. En outre, les ministres de l’Agriculture des pays de l’OCDE et les délégations invitées se sont réunis dernièrement en novembre 2022, où tous les participants ont adopté la Déclaration sur des solutions transformatrices pour des systèmes agricoles et de Produits alimentaires durables.
Comité des pêcheries de l’OCDE
Le Comité des pêcheries (COFI) de l’OCDE a été créé en 1961 et supervise les travaux sur les politiques de réglementation et de soutien de la production halieutique et aquacole, qui sont des secteurs essentiels pour la sécurité des produits alimentaires et l’économie bleue. Le Comité a pour ambition d’aider les pays Membres et Partenaires à promouvoir des pêches et une aquaculture durables, bien gérées, efficientes et résilientes, qui contribuent à la santé des écosystèmes, à la durabilité des moyens de subsistance et des communautés, et à la sécurité des produits alimentaires, à des échanges et une consommation responsables, tout en s’adaptant au changement climatique et en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le Comité des échanges de l’OCDE
Le Comité des échanges de l’OCDE, également créé en 1961, supervise les travaux sur la politique commerciale. Il offre aux hauts responsables de la politique commerciale un forum unique en son genre où ils peuvent débattre de questions de fond importantes et de l’évolution des relations commerciales. Les délégués des capitales aux réunions du Comité se réunissent deux fois par an pour échanger des informations et des points de vue entre les pays membres et partenaires de l’OCDE et les organisations internationales, en mettant l’accent sur l’analyse collective des intérêts communs en matière de politique commerciale. Le point de vue du Comité sur l’évolution du commerce international et de la politique commerciale est transmis directement aux capitales des pays participants et à la réunion annuelle du Conseil de l’OCDE au niveau des Ministres.
Les sujets que nous couvrons
Le programme de travail du Comité des échanges est approuvé par les Pays membres tous les deux ans sous trois grandes rubriques : Échanges et règles du jeu équitables ; Libéralisation des échanges, facilitation et transformation numérique ; et Échanges inclusifs et durables. Dans tous ces domaines, le Comité mène des analyses de pointe, développe des bases de données et des boîtes à outils et facilite le dialogue sur les politiques à suivre. Les travaux de l’OCDE sur les échanges sont également guidés par la contribution de l’OCDE à l’ouverture des marchés et au système commercial international de 2023, qui énonce trois priorités : des chaînes d’approvisionnement résilientes ; des échanges durables ; et un soutien au système commercial multilatéral fondé sur des règles, notamment par le biais de travaux sur les subventions et les échanges numériques.
Les travaux actuels du Comité sont axés sur la mesure et l’analyse des subventions à l’industrie ; la promotion de chaînes d’approvisionnement durables et résilientes ; les échanges à l’ère du numérique ; les échanges de services ; les échanges et la durabilité (y compris le changement climatique) ; la facilitation des échanges ; les échanges inclusifs (y compris l’égalité femmes-hommes et les peuples autochtones) ; et la lutte contre le commerce illicite. Le Comité met au point des outils innovants pour mesurer les chaînes d’approvisionnement mondiales (en s’appuyant sur ses contributions fructueuses à la base de données TiVA de l’OCDE sur les échanges en valeur ajoutée) et investit dans sa boîte à outils à l’intention des responsables des politiques commerciales (l’Indice de restrictivité des échanges de services (IRES) et l’IRES numérique ; les indicateurs de facilitation des échanges ; la base de données sur les restrictions à l’exportation de matières premières critiques ; et l’Inventaire des échanges numériques).
Notre système de produits alimentaires mondial répond aux besoins d’une population mondiale croissante et plus aisée. L’épuisement des ressources et le changement climatique représentent des défis majeurs pour ce système, mais le soutien et les interventions des pouvoirs publics peuvent aider à relever ces défis s’ils sont correctement alignés sur l’évolution des objectifs. L’évolution des systèmes agricoles et de produits alimentaires mondiaux dans les décennies à venir dépendra de mesures ciblées visant à relever ce triple défi.
Le Comité des pêcheries assure le suivi et l’analyse des politiques de la pêche dans les pays membres de l’OCDE et au-delà, dans le but de recenser les meilleures politiques et pratiques, et offre aux pouvoirs publics un forum unique en son genre où ils peuvent confronter leurs expériences et recenser les moyens de progresser collectivement vers la durabilité et la performance des secteurs halieutique et aquacole.
Le Comité publie tous les deux ans son rapport phare, l’Examen des pêcheries de l’OCDE, dans lequel il actualise les informations sur les politiques de gestion des principales pêcheries commerciales et sur le soutien au secteur, dans les différents pays, et analyse leur impact potentiel.
Le Comité travaille depuis longtemps sur la question du soutien public à la pêche, notamment pour éclairer les négociations de l’OMC sur les subventions à la pêche, ainsi que les discussions nationales et régionales. La base de données sur l’estimation du soutien à la pêche et à l’aquaculture et le cadre d’évaluation des risques qui l’accompagne ont été élaborés pour aider les pays à améliorer la panoplie de mesures de soutien à la pêche et à déterminer les domaines dans lesquels il est nécessaire d’améliorer la réglementation et l’application des lois pour réduire au minimum le risque d’atteintes à l’environnement. Le Comité travaille également à l’élaboration d’un instrument juridique visant à éliminer le soutien public à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui fournirait des orientations pratiques sur la manière de mettre en œuvre une disposition essentielle de l’Accord de l’OMC sur les subventions à la pêche et d’en soutenir et d’en suivre la mise en œuvre.
Compte tenu de l’importance croissante de l’aquaculture dans les systèmes de produits alimentaires mondiaux, le Comité s’emploiera, dans les deux années à venir, à combler le déficit de transparence en matière de soutien à l’aquaculture en élaborant une méthode de suivi et de classification du soutien à l’aquaculture. Le COFI s’emploiera également à trouver des moyens d’aider la pêche et l’aquaculture à réduire leurs émissions de GES tout en s’adaptant au changement climatique, car le secteur est déjà durement touché par l’évolution des conditions océaniques et les phénomènes météorologiques extrêmes résultant du réchauffement climatique.
Programmes
-
The OECD's Co-operative Research Programme: Sustainable Agricultural and Food Systems (CRP) exists to strengthen scientific knowledge and provide relevant scientific information and advice that will inform future policy decisions related to the sustainability of agriculture, food, fisheries and forests. It does this through facilitating international co-operation among research scientists and institutions, by sponsoring international events (conferences, workshops) and individual research fellowships, placing a policy emphasis on all the activities it funds. It focuses on global issues such as food security, climate change, and the inter-connectedness of economies through trade and scientific co-operation.En savoir plus