Limiter la corruption dans les transactions commerciales avec l'étranger permet de réorienter les fonds vers les questions politiques qui en ont le plus besoin et de construire des économies plus résilientes et plus inclusives à l'appui des objectifs de développement durable. Elle contribue à uniformiser les règles du jeu pour les entreprises en renforçant la concurrence fondée sur des règles, à instaurer la confiance dans les institutions des secteurs public et privé, et à encourager un comportement responsable des entreprises.
La Convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption a été établie en 1999 par l'OCDE et les pays partenaires afin de promouvoir des conditions de concurrence équitables et égales pour les entreprises du monde entier. En tant qu'accord international juridiquement contraignant, la Convention sur la lutte contre la corruption exige de ses parties qu'elles érigent la corruption d'agents publics étrangers en infraction pénale en vertu de leur législation et qu'elles détectent, enquêtent, poursuivent et sanctionnent cette infraction. C'est le seul accord qui se concentre sur "l'offre", c'est-à-dire sur les individus et les entreprises qui offrent ou promettent la corruption. Les 38 pays de l'OCDE et 8 pays non-membres de l'OCDE - l'Argentine, le Brésil, la Bulgarie, la Croatie, le Pérou, la Roumanie, la Russie et l'Afrique du Sud - ont adopté cette convention. Ces 46 pays représentent plus des deux tiers des exportations mondiales et près de 90 % du total des investissements directs étrangers.