Les tests standardisés aident à évaluer les progrès des élèves à l’école et permettent d’éclairer les politiques d’éducation sur les lacunes existantes. Toutefois, l’excès de tests pourrait faire peser une forte pression sur les élèves et les enseignants si l’apprentissage et l’enseignement sont orientés en fonction des épreuves, ce qui nuirait au final au plaisir d’apprendre.
Nombre de parents et de professionnels de l’éducation ne connaissent que trop bien ce dilemme : tout en reconnaissant le potentiel d’amélioration inhérent aux bonnes évaluations, ils s’inquiètent souvent du fait que l’excès de tests puisse être anxiogène pour les élèves, sans pour autant les faire progresser dans leurs apprentissages. Les tests standardisés décisifs pour le parcours scolaire et personnel des élèves peuvent en particulier être sources d’anxiété et, s’ils sont administrés trop fréquemment, entraîner une diminution de la performance, une hausse de l’absentéisme et une baisse de la confiance en soi. Mais la prévalence des tests standardisés est-elle réellement si forte ? Et que nous apprennent les données sur la relation entre performance, anxiété et fréquence des tests ?