Pendant la majeure partie du XXIe siècle, l’aide aux producteurs s’est caractérisée par une certaine instabilité au Kazakhstan. En 2020-22, elle représentait 4.5 % des recettes agricoles brutes, contre 8.6 % en 2000-02. La part des transferts aux producteurs susceptibles de créer le plus de distorsions, principalement fondés sur le soutien des prix du marché (SPM) et sur l’utilisation d’intrants variables non assortie de contraintes, est descendue à 59 % en 2020-22, contre 98 % en moyenne au début des années 2000. En moyenne, pour plusieurs produits agricoles, les prix intérieurs étaient moins élevés que les prix mondiaux sur cette période, donnant lieu à un SPM d’une valeur agrégée moyenne équivalente à -2.4 % des recettes agricoles brutes, le SPM négatif (à hauteur de -3.9 % des recettes agricoles brutes) l’emportant largement sur le SPM positif (1.4 % des recettes). En 2020-22, les transferts au titre d’un seul produit (TSP) ont été négatifs pour le riz, le tournesol et le maïs, révélant des écarts de prix pour chacun de ces produits. Les TSP positifs les plus élevés concernaient l’orge, la volaille et le coton.
Le soutien au titre de l’utilisation d’intrants variables et de la formation de capital fixe représente la majorité des transferts budgétaires aux producteurs. Combiné à d’autres formes limitées de paiements, le soutien budgétaire aux producteurs a représenté 7 % des recettes agricoles brutes en 2020-22.
En 2020-22, le soutien aux services d’intérêt général (estimation du soutien aux services d’intérêt général, ESSG) équivalait à 16 % du soutien budgétaire à l’agriculture et à 0.6 % de la valeur de la production agricole. Les dépenses d’inspection et de contrôle pesaient pour 55 % dans l’ESSG, et les dépenses d’infrastructures (essentiellement l’irrigation et le drainage, ainsi que la création d’un cadastre informatisé) pour 21 %. Le soutien total à l’agriculture (estimation du soutien total, EST) a baissé, passant de 1.7 % du produit intérieur brut (PIB) au début des années 2000 à 0.6 % en 2020-22.