Le soutien accordé aux producteurs agricoles en Nouvelle-Zélande reste parmi les plus faibles de la zone OCDE. En 2020-22, l’estimation du soutien aux producteurs (ESP) a représenté en moyenne 0.7 % des recettes agricoles brutes, ce qui est un peu plus qu’en 2000-02 (0.5 %), mais nettement moins que la moyenne OCDE. Presque tous les prix sont alignés sur les cours mondiaux. Les exceptions concernent la volaille fraîche et les œufs de consommation, ainsi que certains produits apicoles, qui ne peuvent pas être importés en Nouvelle-Zélande. Ces produits font en effet partie des produits considérés comme présentant un risque de biosécurité et doivent donc respecter une norme sanitaire à l’importation (Import Health Standard – IHS) qui, en l’occurrence, n’existe pas. Ces restrictions aboutissent à une forme de soutien des prix du marché (la seule dont font l’objet des produits particuliers en Nouvelle-Zélande), qui, en 2020‑22, a représenté 12 % des recettes brutes dans le cas de la viande de volaille et 33 % dans celui des œufs. D’autres aides mineures sont apportées aux producteurs par l’intermédiaire de services fournis sur l’exploitation, qui concernent le plus souvent la santé animale et le secours en cas de catastrophe.
La politique agricole néo-zélandaise se concentre sur la lutte contre les maladies du bétail, l'aide financière en cas de catastrophes naturelles, et le système de connaissances et d’information agricoles. Les autorités soutiennent également les investissements locaux dans les réseaux d’irrigation extérieurs aux exploitations. Ces dernières décennies, la part de la superficie agricole irriguée a considérablement augmenté.
En raison de la faiblesse structurelle du soutien aux producteurs, plus de 70 % de l’ensemble du soutien au secteur ont été consacrés aux services d’intérêt général pendant la majeure partie des deux dernières décennies. Néanmoins, le soutien aux services d’intérêt général (Estimation du soutien aux services d’intérêt général, ESSG) est estimé à un peu moins de 2 % de la valeur de la production agricole en 2020‑22, ce qui est nettement inférieur à la moyenne OCDE. En moyenne, le soutien total au secteur a représenté un peu plus de 0.2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020-22, soit moins de la moitié de la part moyenne dans les pays de l’OCDE.