La mondialisation et les technologies numériques ont généralisé l’accès aux services et produits financiers, tout en rendant leur gestion plus complexe. La responsabilité de l’investissement dans des études supérieures ou de la planification de la retraite incombe par ailleurs de plus en plus aux individus. Les jeunes sont désormais plus susceptibles de rencontrer des situations où ils doivent définir leurs priorités de dépenses, avoir connaissance de nouveaux types de fraudes, savoir que certains articles qu’ils souhaitent acheter font l’objet de frais supplémentaires, et se montrer vigilants face à certaines offres commerciales simplement trop belles pour être vraies.
Il existe une forte corrélation entre la performance en culture financière et celle en mathématiques et en compréhension de l’écrit, même si une part significative des compétences mesurées dans cette évaluation sont propres à la culture financière. Il faut aider les élèves à tirer le meilleur parti de leurs apprentissages dans les matières de l’enseignement obligatoire, qu’il est également possible de compléter par des contenus plus spécifiques à la culture financière. En encourageant le développement des compétences en culture financière dans le cadre scolaire, on pourrait aussi offrir aux élèves d’autres possibilités d’apprentissage que celles proposées par les parents et les pairs, aider à pallier les inégalités socio-économiques, et exposer les élèves à des messages plus nuancés que ceux que les médias et la publicité peuvent véhiculer.