Voilà plus de quarante ans que l’OCDE s’emploie à promouvoir la libération progressive des opérations courantes et des mouvements de capitaux entre ses membres. Dès 1961, les pays de l’OCDE ont entrepris de lever les obstacles aux opérations en capital, en se fondant sur les dispositions et les procédures d’application prévues par un instrument multilatéral unique en son genre : le Code de la libération des mouvements de capitaux. Si la circulation sans entrave des capitaux est assurée depuis plus de dix ans dans la plupart des pays membres de l’OCDE (et même bien avant dans certains pays), les nouveaux venus que sont la Corée, le Mexique, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie et la République slovaque n’ont que récemment atteint un niveau équivalent de libération.
Ce bilan de l’expérience acquise par l’OCDE dans le domaine de la libération des mouvements de capitaux constitue un ouvrage de référence aussi actuel qu’utile pour les décideurs, les universitaires et les experts financiers. Actuel, parce que le débat sur les avantages et les coûts de la libéralisation financière externe dans les marchés émergents reste très vif. Utile, parce que l’expérience de l’OCDE démontre clairement les avantages de la libération des opérations en capital, la preuve en étant la réticence de ses membres à restreindre les flux de capitaux, même en période de turbulences financières.