Cette Ligne directrice est une méthode de dépistage pour l'évaluation de la biodégradabilité facile de substance chimique.
La substance d'essai, normalement à 20 mg C/L, représentant la seule source de carbone et d’énergie, est incubée (pendant 28 jours normalement) dans des bouteilles scellées, en aérobiose, contenant un milieu tampon composé de sels minéraux, dans lequel a été ensemencée une population mixte de micro-organismes. Afin de vérifier la procédure d'essais, une substance de référence (éthylèneglycol, benzoate de sodium ou aniline et 1-octanol), à la biodégradabilité connue, doit être testée en parallèle. On recommande d’analyser trois réplicats de flacon après un nombre suffisant d'intervalles de temps. De même, au moins cinq flacons (les flacons d'essai, les flacons témoins blanc, et les flacons avec la substance de référence) sont analysés à la fin de l'essai, afin de calculer les intervalles de confiance à 95% pour le pourcentage moyen de biodégradation. L'évolution de CO2 dégagé par la biodégradation aérobie finale de la substance d'essai est déterminée en mesurant l’excèdent de carbone inorganique (CI) produit dans les flacons d'essai par rapport à celui produit dans les flacons témoins blanc ne contenant que le milieu ensemencé. Le degré de biodégradation est exprimé en pourcentage de la production maximale théorique de CI (ThCI), basé sur la quantité de substance d'essai ajoutée au départ. Une biodégradation >60% de la ThCI, dans l’intervalle de 10 jours au cours de cet essai, démontre que la substance d'essai est facilement biodégradable en aérobiose.