Cette Ligne directrice décrit un essai in vitro permettant de détecter les effets de produits chimiques sur la stéroïdogenèse, en particulier la production de 17β-œstradiol (E2) et de testostérone (T). La lignée cellulaire H295R de carcinome surrénalien humain, utilisée pour cet essai, exprime les gènes qui codent toutes les enzymes clés pour la stéroïdogenèse. Après une période d’acclimatation de 24 h dans les plaques de culture multi-puits, les cellules sont exposées pendant 48 h à sept concentrations du produit chimique d’essai, au moins en triplicat. Le solvant ainsi qu’un inhibiteur et un inducteur connus de la production des hormones sont employés à une concentration fixe comme témoins négatifs et positifs. À la fin de la période d’exposition, on analyse la viabilité des cellules de chaque puits. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour mesurer la concentration des hormones dans le milieu, notamment les trousses commerciales de dosage des hormones ou des techniques instrumentales comme les systèmes combinés de chromatographie en phase liquide et spectrométrie de masse. Les données sont exprimées sous la forme d’un facteur multiplicatif de changement par rapport au témoin solvant et d’une concentration minimale avec effet observé. Si l’essai est négatif, la plus forte concentration testée est indiquée sous la dénomination de «concentration sans effet observé».
Essai n° 456 : Essai de stéroïdogenèse H295R
Rapport
Lignes directrices de l'OCDE pour les essais de produits chimiques, Section 4
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