Le Luxembourg affiche de solides performances économiques, grâce au dynamisme du secteur des services, à des politiques budgétaires saines et à une ouverture aux talents internationaux. Le rythme des créations d’emplois est soutenu et bénéficie non seulement aux résidents, mais aussi aux travailleurs transfrontaliers et aux migrants. Le secteur financier, très développé, fait l’objet d’une supervision satisfaisante, mais afin de réduire sa dépendance à l’égard du secteur financier, le gouvernement a préparé une stratégie pour une « troisième révolution industrielle » s’articulant autour des nouvelles technologies numériques et des énergies renouvelables.
Pour offrir les compétences requises dans ces nouveaux secteurs il sera en conséquence important de continuer d’améliorer le système éducatif, en mettant l’accent sur la formation continue. Il faudrait faire en sorte que l’offre de compétences coïncide mieux avec les besoins du marché du travail. Cela supposerait de réorienter les politiques du marché du travail en mettant l’accent sur le financement de programmes de formation visant à faciliter le redéploiement de la main d’œuvre plutôt que sur le soutien à la création d’emplois. Le Luxembourg bénéficie de la présence des immigrés, qui sont un atout pour l’économie du pays. Des difficultés d’intégration subsistent toutefois, en particulier en ce qui concerne les personnes issues de pays n’appartenant pas à l’UE, qui sont plus souvent au chômage. La maîtrise de la langue étant une condition préalable indispensable à une intégration réussie, l’offre publique de cours de langues devrait être encore développée. Des réformes de l’enseignement ont été entreprises pour rendre la scolarité plus équitable, aussi pour les enfants d’immigrés. Pour favoriser l’égalité hommes-femmes, le Luxembourg s’emploie à faciliter l’accès aux services de garde d’enfants et à rendre la fiscalité plus favorable à la parité.
THÈMES SPÉCIAUX : RENFORCER LES COMPÉTENCES ; AMÉLIORER L'INTÉGRATION DES IMMIGRANTS