Vers un effort global de la Nouvelle-Zélande à l’appui du développement
Examens de l'OCDE sur la coopération pour le développement : Nouvelle-Zélande 2023
Annexe A. Progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de l’examen par les pairs du CAD de 2015
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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1.1 Afin de concrétiser plus aisément sa volonté de promouvoir les Objectifs de développement durable, la Nouvelle-Zélande devrait élaborer un programme d’action assorti de priorités et d’une échéance de moyen à long terme, pour faire encore progresser la cohérence des politiques dans les domaines qui peuvent être source d’effets bénéfiques pour le développement. |
Recommandation partiellement mise en œuvre Le coût des transferts de fonds et des adoptions font partie des priorités en matière de cohérence des politiques identifiées par la Nouvelle-Zélande, pour lesquelles le pays a pris des mesures. On n'observe toutefois aucun changement pour ce qui est de la mise en place d'un processus ou d'une approche systématique destinés à repérer les domaines d’incohérence, à faciliter les débats et en assurer le suivi. |
Vision et politiques en matière de coopération pour le développement
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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2.1 Afin de démontrer que ses programmes ont un impact positif sur la vie des pauvres et des personnes vulnérables vivant dans ses pays partenaires, tel que prévu par ses engagements de principe, la Nouvelle-Zélande devrait définir des orientations pratiques et promouvoir le suivi et l’évaluation des effets produits sur la pauvreté. |
Recommandation partiellement mise en œuvre L’APD cible davantage les inégalités et l'inclusion, et des orientations ont été élaborées à l’intention du personnel et des partenaires sur les implications de ce recentrage dans la pratique. Au sein du MFAT, une nouvelle équipe chargée de la thématique de l’inclusion élabore des rapports annuels sur la mise en œuvre des domaines prioritaires. |
2.2 Pour répondre à l’engagement qu’elle a pris d’assurer l’intégration des questions transversales que sont la durabilité environnementale, l’égalité entre femmes et hommes et les considérations relatives aux droits de l'homme, la Nouvelle- Zélande devrait continuer d’axer ses efforts sur le développement des compétences du personnel et le renforcement de la redevabilité en matière de gestion dans ces domaines. |
Recommandation partiellement mise en œuvre Si le MFAT a élaboré des plans d'action sur les questions transversales, le personnel continue à avoir du mal à les mettre en œuvre. Les processus ne sont pas systématiques, le personnel ne dispose pas d'orientations claires et les compétences sont utilisées à leur maximum. Les liens entre les questions transversales et les politiques de sauvegarde sont flous. |
Répartition de l’aide publique au développement
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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3.1 À la faveur du redressement de son économie, la Nouvelle-Zélande devrait définir une trajectoire d’accroissement de son programme d’aide selon un calendrier précis qui la conduise vers l’objectif de 0.7 % du rapport APD/RNB fixé par les Nations-Unies. |
Recommandation non mise en œuvre Aucun plan ni aucune cible intermédiaire n'ont été définis pour atteindre l'objectif de 0.7 % du rapport APD/RNB. Le ratio APD/RNB de la Nouvelle-Zélande n'a pas dépassé 0.28 % depuis 2015 et les projections pour la période 2022-24 l'établissent à un niveau similaire. Aucune discussion n’est en cours sur les moyens de progresser dans ce domaine. |
3.2 La Nouvelle-Zélande devrait continuer de concentrer son APD sur les pays pour lesquels elle est un donneur significatif, conformément à son choix de privilégier la région du Pacifique et à l’engagement qu’elle a pris d’apporter une aide de qualité et suffisante ; en dehors de la région du Pacifique, la Nouvelle-Zélande devrait donner la priorité aux PMA. |
Recommandation mise en œuvre L’APD est restée fortement axée sur la région du Pacifique et les PMA sont les principaux bénéficiaires en Asie du Sud-Est (Cambodge, République démocratique populaire lao, Myanmar, Timor-Leste). |
Organisation et gestion
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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4.1 Afin de tirer parti de sa connaissance du contexte local, de demeurer réactive à l’égard de ses partenaires et d’améliorer les résultats en matière de développement, la Nouvelle-Zélande devrait confier à ses représentations locales davantage de pouvoir pour la conception des stratégies-pays et des activités. |
Recommandation non mise en œuvre Le MFAT a pris la décision de ne pas décentraliser davantage la prise de décision au profit des représentations locales. |
4.2 Lorsqu’elle procédera à l’examen de ses capacités, la Nouvelle-Zélande devrait évaluer les moyens de pallier tous les risques que ses ressources humaines peuvent faire peser sur la mise en œuvre d’un programme de coopération pour le développement à même de produire un impact fort et qui soit efficace par rapport à son coût. |
Recommandation partiellement mise en œuvre Les effectifs affectés au développement ont augmenté depuis le dernier examen par les pairs, mais des difficultés subsistent (notamment au niveau de la rotation du personnel, de son bien-être et des compétences de développement) et une planification stratégique de la main-d'œuvre est grandement nécessaire pour contribuer à atténuer certaines d’entre elles. |
Mise en œuvre de la coopération pour le développement et partenariats
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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5.1 Afin de coordonner et d’aligner l’ensemble des efforts de développement qu’elle consacre à un même pays partenaire, la Nouvelle-Zélande devrait tirer parti du processus relatif aux stratégies-pays pour mieux articuler ses différents instruments de planification entre eux, et faire en sorte que ceux-ci prennent en compte tous les programmes menés par les diverses composantes de l’administration. |
Recommandation mise en œuvre Le MFAT a élaboré des stratégies-pays classifiées à l’échelle de l’ensemble de l’administration. Des plans quadriennaux sont définis en lien avec les parties prenantes au sein des pays partenaires et sont censés guider les efforts de l’ensemble de l’administration. La gamme des instruments de planification pourrait être simplifiée davantage afin de soutenir la coordination et l’alignement. |
5.2 Afin de renforcer la pérennité des résultats du programme qu’elle consacre à la région du Pacifique, la Nouvelle-Zélande devrait inscrire clairement, dans chaque stratégie-pays, les dispositions qui seront prises pour soutenir durablement les capacités. |
Recommandation partiellement mise en œuvre La Nouvelle-Zélande a mis en place un ensemble d’approches à l’appui du renforcement des capacités dans la région du Pacifique. Les stratégies-pays étant confidentielles, il n’est pas possible de déterminer clairement dans quelle mesure elles s'inscrivent de façon harmonieuse dans une stratégie à long terme ; les évaluations et les conversations avec les parties prenantes ont régulièrement fait apparaître la nécessité de mettre en place une approche durable plus globale. |
5.3 Afin d’accroître au maximum l’impact du soutien qu’elle apporte à ses pays partenaires, la Nouvelle- Zélande devrait examiner le Fonds pour les partenariats à la lumière des engagements pris à Busan en faveur de l’instauration de partenariats pour le développement ouverts à tous et des OSC. |
Recommandation mise en œuvre La Nouvelle-Zélande a mené une évaluation du Fonds pour les partenariats. Sur la base des conclusions de cette évaluation, le fonds a été remplacé par une nouvelle approche des partenariats avec les OSC intitulée Partnering for Impact. |
Résultats et redevabilité
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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6.1 Pour garantir que les résultats seront placés au centre de l’exercice de redevabilité mutuelle, la Nouvelle-Zélande devrait continuer d’adopter des cadres de résultats avec ses pays partenaires au moment où elle conclut des Contrats pour le développement. |
Recommandation mise en œuvre Les plans quadriennaux publics reposent sur des théories du changement et listent 3 ou 4 réalisations à long terme alignées sur des indicateurs clés, dont une grande partie sont des indicateurs des ODD. Des travaux sont en cours pour garantir que les consultations à haut niveau portent sur les résultats et sur l’utilisation de données et de statistiques propres aux pays. |
6.2 La Nouvelle-Zélande devrait veiller à ce que l’emplacement institutionnel de la fonction d’évaluation ne nuise pas à l’impartialité de son exercice. |
Recommandation mise en œuvre Les évaluations sont menées en dehors des divisions chargées de la programmation et font l’objet de mesures spécifiques garantissant l’indépendance et l’assurance qualité. |
6.3 La Nouvelle-Zélande devrait mettre en place des systèmes et des pratiques pour répondre à ses engagements de transparence. |
Recommandation non mise en œuvre Le nouveau système informatique du MFAT, « Enquire », contribue à résoudre les difficultés de gestion des données mises au jour lors du dernier examen par les pairs. L’information du public sur les projets et les programmes reste toutefois très limitée. |
6.4 La Nouvelle-Zélande devrait donner plus de priorité à la communication et à la sensibilisation de la population à l’importance du programme de développement, en adoptant une stratégie fondée sur des données probantes et dotée de ressources suffisantes. |
Recommandation partiellement mise en œuvre Le MFAT a commandé une enquête sur les perceptions du public et a de plus en plus recours aux médias sociaux et au dialogue avec les communautés du Pacifique en Nouvelle-Zélande par le biais de séminaires et d’évènements. Il n’existe toujours pas de stratégie claire de communication et de sensibilisation au développement, et le MFAT ne dispose que de ressources et de compétences limitées à cette fin. |
Aide humanitaire
Recommandations formulées en 2015 |
Progrès |
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7.1 La Nouvelle-Zélande devrait s’employer activement à faire connaître aux autres donneurs ses bonnes pratiques concernant la réduction des risques de catastrophe et la réponse aux catastrophes dans la région du Pacifique. |
Recommandation mise en œuvre La Nouvelle-Zélande partage ses bonnes pratiques, notamment en participant à des évènements internationaux sur les risques de catastrophe, mais également dans les enceintes humanitaires multilatérales et dans le cadre de divers engagements régionaux. |
7.2 La Nouvelle-Zélande devrait revoir la délégation de pouvoir de décision aux réponses humanitaires en adoptant des critères d’affectation des fonds plus stricts, qui reflètent la politique d’aide humanitaire et de réduction des risques de catastrophe de la Nouvelle-Zélande. |
Recommandation mise en œuvre Le MFAT utilise ses délégations financières et les décisions relatives aux financements humanitaires ne sont généralement pas prises à des échelons plus élevés que nécessaire. |
7.3 Pour assurer l’efficacité de ses efforts de partenariat, la Nouvelle-Zélande devrait examiner comment elle coopère avec les ONG dans le domaine de l’aide humanitaire. |
Recommandation partiellement mise en œuvre Le MFAT a revu son approche en matière de financement des ONG humanitaires en 2017 et réduit ses exigences de co-financement (en dehors du Pacifique). Une évaluation à venir du financement du New Zealand Disaster Response Partnership contribuera à mettre en lumière les moyens de continuer à améliorer l’efficacité, l’efficience et l'impact de ce dispositif. |