Le Chili a fait d’importantes avancées dans son programme environnemental ces dernières années avec l’adoption de la loi-cadre sur le changement climatique, la création du Service de la biodiversité et des aires protégées et la ratification de l’accord d’Escazú. Cependant, le pays a fait des progrès limités dans le découplage des pressions environnementales de la croissance économique. Les émissions de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter et le pays n’est pas en voie d’atteindre son objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette d’ici 2050. Le Chili est bien placé pour atteindre ses objectifs en matière de biodiversité, tandis que la pollution de l’air reste un sérieux problème de santé publique et que la gestion des déchets repose largement sur la mise en décharge. Le Chili est confronté à une crise de l'eau grave et croissante qui nécessite une action concertée pour améliorer la répartition et la qualité de l’eau, et pour renforcer la gouvernance de l’eau. L’examen fournit 36 recommandations pour aider le Chili à améliorer sa performance environnementale, en mettant l’accent sur la gestion et les politiques de l’eau.
Il s'agit de la troisième évaluation des performances environnementales du Chili. Il fournit une évaluation indépendante et factuelle des performances environnementales du pays depuis le précédent examen en 2016. La présente version abrégée contient le résumé, de même que l’évaluation et les recommandations officielles du rapport.