Les analyses et les évaluations de l'OCDE sur les progrès réalisés pour atteindre l'objectif de 100 milliards USD sont basées sur les meilleures données disponibles et sur un cadre comptable solide. Ce cadre est conforme aux résultats de la COP24 en ce qui concerne les sources de financement et les instruments financiers pour la communication d'informations sur le soutien financier fourni et le soutien financier mobilisé par le biais d'interventions publiques. Les chiffres de l'OCDE reflètent quatre composantes distinctes du financement climatique fourni et mobilisé par les pays développés :
Les financements climatiques publics bilatéraux fournis par les institutions des pays développés, notamment les agences d'aide bilatérale et les banques de développement,
Les financements climatiques publics multilatéraux fournis par les banques multilatérales de développement et les fonds multilatéraux pour le climat, attribué aux pays développés,
Les crédits à l’exportation liés au climat bénéficiant d’un soutien public fournis par les agences officielles de crédit à l'exportation des pays développés, et
Les financements privés mobilisés par les financements climatiques publics bilatéraux et multilatéraux, attribués aux pays développés.
Ces quatre composantes sont comptabilisées à partir de trois sources de données officielles sur les activités déclarées par les fournisseurs bilatéraux et multilatéraux de financement climatique. Le Tableau 1 résume les différents délais de disponibilité des données pertinentes, qui tiennent compte du temps nécessaire chaque année pour produire des chiffres vérifiés concernant les progrès accomplis dans la réalisation de l'objectif de 100 milliards USD. La production de chiffres agrégés dans un délai plus court exige que les fournisseurs internationaux déclarent leurs données en amont des dispositions officielles. Cela s'applique en particulier aux fournisseurs bilatéraux, étant donné qu'en vertu des exigences de déclaration du cadre de transparence renforcé (ETF) de la CCNUCC, il y aura un décalage de 3 à 4 ans entre le moment où les informations sont mises à disposition et l'année concernée par la déclaration.