La grande variabilité des écarts de niveau de compétences associés aux caractéristiques socioéconomiques chez les jeunes de 15 ans et de l’évolution de ces écarts entre 15 et 27 ans selon les pays conduit à s’interroger sur les politiques et les mécanismes institutionnels qui pourraient expliquer cette situation. Des analyses et recherches approfondies sont consacrées aux caractéristiques des systèmes d’enseignement les plus étroitement associées aux gradients socioéconomiques expliquant les résultats en compréhension de l’écrit et en mathématiques. Cependant, on connaît encore mal les facteurs qui contribuent à réduire ou à creuser les écarts à l’issue de la scolarité obligatoire. Le creusement observé des écarts à l’extrémité inférieure de l’échelle des performances permet de désigner un groupe cible pour l’action des pouvoirs publics : les élèves de 15 ans issus de milieux défavorisés et dont les résultats sont faibles. Ces observations aident également à formuler des hypothèses quant aux raisons pour lesquelles, dans de nombreux pays, les écarts se creusent après que cesse l’effet égalisateur de l’école, dans la mesure où il s’agit du groupe le moins susceptible de pouvoir développer ses compétences grâce aux études et aux formations.
Les écarts de niveau de compétences associés aux caractéristiques socioéconomiques se creusent-ils entre l’adolescence et le début de l’âge adulte ?
Document politique
Les compétences des adultes à la loupe
Partagez
Facebook
Twitter
LinkedIn
Résumé
Dans la même série
-
Document politique11 février 2020
-
Document politique20 décembre 2019
-
Document politique18 avril 2019
-
Document politique17 novembre 2017
-
Document politique31 mai 2017
Publications associées
-
19 février 2020