Pour fonctionner et prospérer dans la société du savoir, entreprises privées et organismes publics doivent désormais s’acquitter d’une mission nouvelle et fondamentale : la gestion du savoir. Produire davantage, utiliser et partager les connaissances à l’échelle nationale et mondiale, tels sont les impératifs de ces entreprises et organismes. Il est cependant urgent d’analyser l’économie du savoir aux niveaux micro- et macro-économiques afin de comprendre ses caractéristiques et sa dynamique et de repérer les orientations à prendre. Car on ignore comment les secteurs et les organisations pourraient utiliser le savoir plus efficacement ou comment les organisations pourraient être évaluées en tant qu’organisations apprenantes. Cet ouvrage est le fruit d’un projet ambitieux : on a tenté de mieux comprendre les mécanismes de cognition et d’apprentissage au niveau sectoriel. Les processus de production, de diffusion et d’utilisation du savoir y sont analysés et comparés dans un certain nombre de domaines: ingénierie, technologies de l’information et des communications, santé et éducation.
Les gouvernements doivent disposer de meilleures bases de connaissances pour mettre au point des politiques et pratiques éducatives adéquates dans un monde de plus en plus interdépendant. Par rapport à d’autres secteurs, celui de l’éducation affiche des résultats assez faibles du point de vue de la rapidité, de la qualité et de l’efficacité de la création de connaissances, de leur transfert et de leur mise en pratique. Contrairement à la médecine ou à l’ingénierie, l’éducation n’a pas connu de progrès techniques et organisationnels sensibles. Cet ouvrage est un plaidoyer vigoureux en faveur d’un renforcement de la gestion du savoir à tous les niveaux du système éducatif.
Société du savoir et gestion des connaissances
Rapport
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Document politique10 septembre 2024