Les restrictions à l’exportation peuvent empêcher la distribution du produits alimentaires à ceux qui en ont besoin et déstabiliser les produits alimentaires agroalimentaires. En outre, lorsque l’on ne sait pas avec certitude si des restrictions à l’exportation seront mises en œuvre ni pendant combien de temps, les individus peuvent être amenés à prendre des décisions en se fondant sur des informations incomplètes, ce qui a des conséquences importantes et durables. Afin d’accroître la transparence des restrictions à l’exportation, l’OCDE a mis au point une base de données sur les restrictions à l’exportation dans le cadre de l’une de ses contributions à l’initiative relative au Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS). Cette base de données est mise à jour chaque année et couvre les interdictions d’exportation, les quotas et les taxes, entre autres restrictions, mis en œuvre par les membres de l’AMIS sur le blé, le maïs, le riz et le soja. 

Les échanges de produits agro-produits alimentaires ont fortement progressé au cours des deux dernières décennies, atteignant près de 7 % par an en termes réels entre 2001 et 2019. Cependant, les échanges agroproduits alimentaires ne se contentent pas d’augmenter, ils deviennent de plus en plus « mondiaux ». Une part croissante des échanges agroproduits alimentaires s’effectue dans les chaînes de valeur mondiales (CVM) - des chaînes de valeur agricoles et de transformation des produits alimentaires qui sont réparties dans plusieurs pays et relient les secteurs agroproduits alimentaires et d’autres secteurs de l’économie du monde entier.