La plupart des contrefaçons présentent des risques pour la santé et la sécurité des consommateurs. Il s’agit notamment des risques pour la santé (par exemple, faux produits pharmaceutiques ou alimentaires), des risques pour la sécurité (par exemple, pièces de rechange automobiles contrefaites, fausses batteries) et des risques environnementaux (par exemple, faux pesticides). 

Parmi les marchandises dangereuses, les catégories de produits contrefaits les plus fréquentes au cours de la période 2017-2019 étaient la parfumerie et les cosmétiques (32 % des saisies douanières mondiales), l’habillement (25 %) et les jouets et jeux (22 %). Viennent ensuite les pièces détachées automobiles (7 %) et les produits pharmaceutiques (5 %).

Sur l’ensemble des biens TIC échangés dans le monde, 6.5 % sont des contrefaçons et près d’une console de jeu vidéo sur quatre expédiée à l’étranger est un faux. De nombreux types d’équipements électriques et électroniques ont été contrefaits et peuvent contenir des logiciels malveillants et des logiciels espions. Les semi-conducteurs sont un exemple, puisqu’ils sont utilisés dans une large gamme de produits qui exigent des performances élevées, ce que ne permettent pas les articles fabriqués à bas prix. Leur incorporation dans d’autres produits complique leur détection, avec des conséquences potentiellement graves.