Le bien-être est pertinent pour chaque catégorie de partie prenante concernée par les activités des entreprises : les salariés, les travailleurs de la chaîne de valeur, les consommateurs et les collectivités. La gestion et la mesure du bien-être des parties prenantes permettent aux entreprises de répondre aux demandes qui émanent de ces dernières et d’apporter une contribution à la société dans son ensemble. Il est aussi nécessaire de répondre à la demande des investisseurs désireux de réduire les risques et d’éliminer les retombées négatives, et de s’attacher à créer de la valeur à long terme. Pour rendre compte comme il se doit de la performance sociale des entreprises, la mesure doit porter non seulement sur leurs activités, leurs politiques et leurs pratiques, mais aussi sur les résultats liés aux personnes. Les indicateurs du bien-être peuvent être utiles à cet égard. 

La « roue » du bien-être des salariés synthétise les résultats en matière de bien-être des salariés dans les entreprises (plus les barres sont longues, plus les résultats sont positifs). Elle illustre la nature complexe et pluridimensionnelle du bien-être, et l’importance d’utiliser un large éventail d’indicateurs pour tenir compte de toute la diversité d’éléments qui comptent pour les individus. Les salariés interrogés dans cette entreprise japonaise, par exemple, sont confrontés à des exigences très importantes sur le plan émotionnel et physique, ainsi qu’à une très forte intensité de travail. En parallèle, ils bénéficient d’une forte sécurité de l’emploi et d’un niveau élevé d’autonomie, et ils ont le sentiment d’apporter leur contribution à la société. L’outil d’enquête de l’OCDE peut être utilisé pour mesurer le bien-être des salariés de manière harmonisée, quelle que soit l’entreprise considérée.