Malgré les progrès accomplis dans les pays membres de l'OCDE, les formes complexes de violence sexiste sont en augmentation, notamment celles qui sont facilitées par la technologie. Il est nécessaire de disposer de davantage de données sur la prévalence de la violence liée au sexe et de renforcer la coordination intersectorielle. En outre, toutes les formes de violence liée au sexe ne sont pas reconnues et poursuivies, et tous les types d'abus ne sont pas inclus dans les cadres juridiques nationaux, ce qui entraîne des lacunes en matière de protection. En outre, les survivants sont souvent confrontés à des besoins juridiques distincts et à des dynamiques complexes avec leurs agresseurs, qui peuvent inclure une dépendance économique. Pour améliorer l'accès à la justice dans le monde entier, il est essentiel d'identifier et de supprimer les obstacles juridiques et institutionnels, tout en donnant la priorité aux voies d'accès axées sur les survivants.
Violence fondée sur le sexe
La violence fondée sur le genre (VFG) est un problème très répandu, qui touche des personnes sans distinction d'âge, de sexe, de race et de milieu socio-économique et, dans la majorité des cas, des femmes et des jeunes filles. Bien que la violence sexiste soit devenue une priorité absolue en matière d'égalité entre les femmes et les hommes dans de nombreux pays de l'OCDE ces dernières années, il reste des défis importants qui nécessitent une intervention à tous les niveaux de la société.