L'économie israélienne a bien rebondi après la pandémie de COVID-19 et a résisté aux répercussions de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine. L’inflation a dépassé la limite supérieure de la fourchette-cible de la banque centrale, sur fond de demande vigoureuse et de marché du travail tendu. Les défis démographiques, liés à la proportion croissante de groupes faiblement liés au marché du travail et au vieillissement, mettront sous pression la croissance future et la viabilité budgétaire. Pour relever ces défis et réduire les fortes disparités sur le marché du travail, il faudra adopter des incitations au travail appropriées et mieux accompagner les parents qui travaillent ; améliorer les compétences à tous les stades du cycle d’apprentissage ; et accroître la mobilité et la réaffectation des ressources vers des emplois et entreprises à forte productivité, notamment dans la high tech. Pour pérenniser les bons résultats dans le domaine de la santé, il faudra remédier à la pénurie de médecins qui se fait jour et revoir les interactions entre les secteurs public et privé de la santé. Réduire les fractures numériques entre les ménages et entre les entreprises en améliorant les infrastructures numériques, les compétences et la concurrence et en allégeant les contraintes financières permettrait de stimuler les gains de productivité et d’aplanir le différentiel de productivité entre la high tech et le reste de l’économie. En exploitant pleinement son potentiel solaire, Israël pourrait accélérer sa transition écologique.
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