Les taux de chômage des jeunes sont généralement plus élevés que ceux des personnes plus âgées, même en période de croissance économique, car les jeunes ont généralement moins d'expérience professionnelle et un réseau professionnel plus limité sur lequel ils peuvent s'appuyer pour chercher un emploi.

Les ralentissements économiques, tels que la crise financière mondiale de 2009 et la pandémie de COVID-19 en 2020, ont également tendance à avoir un impact important sur la capacité des jeunes à trouver un emploi ou à le conserver. Ils sont souvent les premiers à perdre leur emploi pendant ces périodes de ralentissement, car ils sont plus susceptibles d'avoir des contrats temporaires et moins de compétences spécifiques à l'entreprise.

Des caractéristiques individuelles, telles qu'un faible niveau d'éducation, des difficultés économiques, des antécédents migratoires et des problèmes sociaux ou de santé, peuvent également constituer des obstacles supplémentaires à l'accès à l'emploi et au maintien dans l'emploi.

Le taux de NEET mesure la proportion de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation. Ils peuvent être soit au chômage (c'est-à-dire sans emploi mais à la recherche active d'un emploi), soit inactifs (c'est-à-dire ne cherchant pas activement un emploi). En moyenne, dans l'OCDE, environ 11% des jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation.

Comme les NEET risquent de devenir des exclus sociaux, la compréhension de leur profil peut aider les décideurs politiques à concevoir de meilleures politiques et de meilleurs programmes, ainsi qu'à améliorer la transition entre l'école et le travail.

L'OCDE, en coopération avec l'OIT, soutient le G20 dans le domaine de l'emploi et des politiques du marché du travail en identifiant des réponses politiques pertinentes et un type de croissance économique plus inclusif. 

Dans l'ensemble de l'OCDE, environ 12 % des jeunes âgés de 18 à 25 ans vivent dans une situation de pauvreté relative, contre 11 % pour l'ensemble de la population.

Les jeunes peuvent être confrontés à une forte volatilité de leurs revenus pendant la période de transition entre l'éducation et le travail, par exemple en raison de contrats temporaires, d'emplois mal rémunérés, d'un risque élevé de licenciement et de périodes de chômage. La situation devient problématique lorsqu'ils ne peuvent pas compter sur le soutien financier de leur famille et qu'ils disposent d'une épargne limitée. 

L'expérience de la pauvreté en début de carrière peut avoir des répercussions durables sur les perspectives d'emploi et de rémunération tout au long de la vie. Elle peut enfermer les jeunes dans des emplois mal payés et de mauvaise qualité, dans le chômage, le sous-emploi et l'inactivité, sans qu'ils aient la possibilité de poursuivre ou de reprendre des études et de briser le cercle vicieux.