Le Réseau mondial d'application des lois contre la corruption transnationale fonctionne depuis 2015 pour renforcer les mesures d'application des lois au niveau mondial contre les délits complexes de corruption transfrontalière. Le réseau sert de plateforme pratique, axée sur les praticiens, pour les responsables de l'application des lois du Groupe de travail sur la corruption et d'autres juridictions qui défendent la lutte contre la corruption transnationale, afin de :

• Promouvoir la coopération internationale dans les enquêtes et les poursuites relatives aux délits complexes de corruption transfrontalière

• Établir des contacts professionnels et favoriser des discussions confidentielles sur des cas concrets entre praticiens

• Développer les capacités techniques grâce à l'apprentissage par les pairs et à l'échange de bonnes pratiques. 

5ème Réseau mondial des praticiens de l'application des lois contre la corruption transnationale, réunion de 2023 (en anglais)

4e réseau mondial de praticiens chargés de l'application de la loi contre la corruption transnationale, réunion de 2022 (en anglais)

3e réseau mondial de praticiens de l'application des lois contre la corruption transnationale, réunion de 2019 (en anglais)

2ème réunion du réseau mondial des praticiens de l'application des lois contre la corruption transnationale, 2017 (en anglais)

1ère réunion du réseau mondial des praticiens de l'application des lois contre la corruption, 2015 (en anglais)

L'OCDE encourage les tables rondes sur l'intégrité des entreprises et d'autres dialogues public-privé afin d'améliorer les mesures d'intégrité des entreprises sur les marchés internationaux et de promouvoir la conformité à la législation pour la lutte contre la corruption. Ces événements réunissent des représentants du secteur privé, des gouvernements, des services répressifs et de la société civile des pays membres et non membres de l'OCDE pour discuter des tendances et des défis, et identifier les bonnes pratiques pour promouvoir l'intégrité des entreprises. Les tables rondes sur l'intégrité des entreprises, qui se concentrent sur les mesures d'intégrité des entreprises incluses dans la Recommandation pour la lutte contre la corruption de 2021, contribuent à l'élaboration et à la diffusion de produits de connaissance.

Le Dialogue mondial offre aux pays qui sont parties à la Convention pour la lutte contre la corruption de l'OCDE une plateforme de dialogue avec d'autres pays. Le Dialogue mondial vise à promouvoir l'apprentissage par les pairs avec des pays d'intérêt stratégique en vue d'améliorer leur compréhension et leur connaissance de la Convention, et d'apprendre et d'échanger les meilleures pratiques sur ce que les pays font pour lutter contre la corruption internationale.

Créé en 1998, le réseau pour la lutte contre la corruption pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale couvre 24 pays, dont cinq membres du groupe de travail sur la corruption (Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie et Slovénie) et deux pays candidats à l'adhésion à l'OCDE (Croatie et Roumanie). Le réseau soutient ses pays membres dans leurs efforts de prévention et de lutte contre la corruption et constitue un forum pour la promotion des réformes anticorruption et l'échange de bonnes pratiques. Dans le cadre du plan d'action anti-corruption d'Istanbul, le réseau effectue des examens complets par les pairs de ses pays membres. Pour faciliter l'engagement et le partage d'expériences sur les bonnes pratiques de lutte contre la corruption dans la région, le réseau a créé des programmes thématiques d'apprentissage par les pairs, le réseau d'application de la loi et le groupe sur l'intégrité des entreprises.

Établie en 1999 conjointement par la Banque asiatique de développement et l'OCDE, l'initiative anti-corruption pour l'Asie et le Pacifique rassemble 34 économies de la région. Quatre membres du Groupe de travail sur la corruption sont membres de l'initiative, à savoir l'Australie, la Corée, le Japon et la Nouvelle-Zélande. L'initiative soutient les efforts des pays pour mettre en place des mécanismes efficaces et durables de lutte contre la corruption en encourageant le dialogue politique, l'analyse des politiques, le renforcement des capacités et l'assistance technique. L'initiative met en œuvre le plan d'action anticorruption pour l'Asie et le Pacifique par le biais de trois axes de travail principaux, à savoir le réseau d'application de la loi, le réseau d'intégrité des entreprises et le réseau d'intégrité publique.

L'OCDE et la Banque africaine de développement (BAD) sont partenaires depuis 2008 pour soutenir les gouvernements africains dans leurs efforts de lutte contre la corruption. L'initiative conjointe vise à aider ses 21 pays membres à renforcer leur capacité à appliquer efficacement la législation anti-corruption, à améliorer l'intégrité et la responsabilité des entreprises et à soutenir les efforts internationaux de lutte contre la corruption tout en promouvant la croissance grâce à un environnement propice à l'attraction des investissements étrangers. Le réseau africain d'application des lois a été inauguré en 2024, sous la direction de l'île Maurice, qui participe au groupe de travail sur la corruption, et de l'Afrique du Sud, qui est une partie de longue date à la convention anti-corruption.

L'initiative anti-corruption OCDE-Amérique latine et Caraïbes, créée en 2007 avec le soutien de la Banque interaméricaine de développement et de l'Organisation des États américains, vise à promouvoir la Convention et à renforcer sa mise en œuvre dans la région. L'initiative offre aux pays membres et non membres du groupe de travail sur la corruption de la région une plateforme pour comparer leurs expériences, partager leurs bonnes pratiques et discuter des défis à relever dans la lutte contre la corruption. Le réseau d'application de la loi pour l'Amérique latine et les Caraïbes est l'un des plus actifs parmi les réseaux régionaux d'application de la loi du groupe de travail. Il bénéficie de la participation des membres du groupe de travail sur la corruption, notamment du Costa Rica et du Pérou, qui assurent la coprésidence du réseau.

Bien qu'il n'y ait pas d'initiative de sensibilisation spécifique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, l'OCDE s'est engagée plus largement dans cette région. Au niveau régional, l'Initiative MENA-OCDE sur la gouvernance et la compétitivité pour le développement, qui est un programme horizontal inter-directions de l'OCDE, aide les gouvernements à renforcer leurs cadres de lutte contre la corruption. Dans le cadre de cette initiative, le réseau MENA-OCDE pour l'intégrité des entreprises rassemble les parties prenantes des secteurs public et privé afin de promouvoir l'intégrité des entreprises dans la région. Les projets spécifiques à chaque pays se concentrent sur la promotion de l'intégrité des entreprises par la sensibilisation, le renforcement des capacités et le dialogue entre les différentes parties prenantes, ainsi que sur le renforcement de l'application de la loi.

La deuxième phase du Programme pays OCDE-Égypte, dont la mise en œuvre a débuté en 2024, soutient l'Égypte dans l'alignement de ses cadres juridiques et institutionnels de lutte contre la corruption sur les normes internationales, notamment la Convention anticorruption de l'OCDE, ainsi que dans la promotion des partenariats public-privé et de l'action collective en faveur de l'intégrité des entreprises.

La deuxième phase du programme pays OCDE-Maroc, dont la mise en œuvre a débuté en 2021, fournit au Maroc une expertise et des recommandations clés basées sur les normes de l'OCDE et comprend un examen des cadres juridiques et politiques du Maroc pour lutter contre la corruption par rapport aux critères d'adhésion à la Convention anti-corruption de l'OCDE.

Dans le cadre d'un protocole d'accord visant à approfondir la coopération avec l'OCDE, cette dernière aide l'Arabie saoudite à accélérer ses efforts de réforme pour aligner ses cadres juridiques sur les critères d'adhésion à la Convention anticorruption de l'OCDE et à bénéficier de l'expérience des membres du groupe de travail de l'OCDE sur la corruption dans le cadre de ce processus de réforme.

La deuxième phase du programme pays OCDE-Thaïlande, dont la mise en œuvre a débuté en 2023, vise à soutenir les réformes internes de la Thaïlande, en rapprochant le pays des normes de l'OCDE, et comprend un projet destiné à soutenir les efforts de la Thaïlande pour améliorer son cadre anti-corruption afin de l'aligner sur les critères d'adhésion à la Convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption.

L'OCDE et le gouvernement ukrainien ont lancé en 2023 un Programme pays OCDE-Ukraine de quatre ans qui soutient le programme de réforme, de redressement et de reconstruction de l'Ukraine et l'aide à réaliser ses ambitions d'adhésion à l'OCDE et à l'Union européenne. Le Programme soutient la lutte de l'Ukraine contre la corruption en renforçant les capacités d'application de la loi, en menant un examen de l'Ukraine dans le cadre du 5e cycle du Plan d'action d'Istanbul contre la corruption et en offrant des possibilités de renforcement des capacités et de mise en réseau par le biais de la participation de l'Ukraine au Réseau anticorruption pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, au Réseau d'application de la loi et au Groupe sur l'intégrité des entreprises, ainsi qu'au Réseau mondial d'application de la loi contre la corruption transnationale.