Les pays très performants utilisent différents mécanismes pour la sélection des meilleurs candidats à la profession d’enseignant. En Finlande, à Hong-Kong (Chine), à Macao (Chine) et au Taipei chinois, les étudiants souhaitant suivre une formation d’enseignant doivent au préalable passer un concours d’entrée. Au Japon, à l’issue de leur formation initiale d’enseignant, les diplômés doivent passer un concours d’habilitation à la pratique de l’enseignement, tandis qu’à Singapour, ils doivent réussir une période probatoire. Ces conditions se retrouvent néanmoins également dans certains pays peu performants, ce qui semble indiquer qu’une sélection précoce, même si elle joue un rôle important, ne suffit pas à garantir la qualité du corps enseignant. Dans les pays de l’OCDE, il existe une relation positive, bien que modérée, entre le pourcentage d’enseignants pleinement certifiés et la performance des élèves aux épreuves PISA. Dans les pays dont la performance en sciences est supérieure à la moyenne de l’OCDE, au moins 80 % des élèves sont scolarisés dans des établissements où les enseignants coopèrent ou ont accès à des formations dispensées par des spécialistes ou à des ateliers sur leur lieu de travail. Ce pourcentage est en moyenne supérieur à celui observé dans les autres pays.
Sélection et développement professionnel des enseignants
Que nous apprennent les pays très performants ?
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PISA à la loupe
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