Au cours de la décennie écoulée, l’Irlande a realisé des progrès inégaux en matière de découplage entre les principales pressions environnementales et l’activité économique. Les émissions de gaz à effet de serre, la production de déchets et la pollution de l’eau par les éléments nutritifs ont augmenté avec la forte croissance économique entre le milieu des années 2010 et le début de la pandémie de COVID-19. Le peuplement dispersé place, de loin, le transport routier en tête des modes de transports. Les politiques en matière de climat, d'économie circulaire et de biodiversité ont pris un nouvel élan, avec des initiatives politiques ambitieuses et de grands plans d'investissement public. Il convient de les mettre en œuvre sans tarder pour atténuer les pressions grandissantes exercées par l'intensification des pratiques agricoles, le développement démographique, l'étalement urbain et le trafic routier. Il est essentiel d'encourager les entreprises et les ménages à agir. Il faut pour cela fournir des signaux de prix cohérents pour l'utilisation de l'énergie et des ressources naturelles et pour mieux gérer la demande de déplacements, tout en tenant compte de l'accessibilité financière, de l'impact sur l'emploi et des disparités régionales.
Ce rapport est le troisième Examen environnemental de l’Irlande. Il évalue les progrès réalisés en matière de croissance verte et de développement durable, avec un chapitre spécial consacré à la mobilité et au transport de marchandises durables.
Cette version abrégée contient le résumé, ainsi que l’évaluation et les recommandations officielles du rapport, qui reposent sur les trois chapitres consacrés aux évolutions et faits récents, à la gouvernance et à la croissance verte, ainsi que sur le chapitre qui examinent en détail la soutenabilité de la mobilité et du transport de marchandises. La version intégrale du rapport est disponible en anglais sur le site de l’OCDE.