La pandémie de COVID‑19 et les mesures qui ont été prises par les États pour y faire face et limiter les déplacements ont eu un impact sur les modes et les lieux de consommation d’alcool. Si le chemin de la reprise reste encore long et difficile, cette crise accroît également le risque de boire avec excès pour faire face au stress. Depuis le début de la pandémie, les violences domestiques –pour lesquelles la consommation nocive d’alcool est un facteur de risque- s’accroissent.
La consommation nocive d'alcool nuit à la santé, provoque des maladies et des blessures, affaiblit les mesures de lutte contre le COVID‑19 et entraîne des coûts économiques et sociaux importants. Des ensembles exhaustifs de mesures s’appuyant sur une approche de type « PPPP » (politiques de Prix, actions des services de Police pour lutter contre la conduite en état d’ivresse, services de soins Primaires à l’écoute des gros buveurs, réglementation des activités de Promotion de l’alcool) permettent d’améliorer l’état de santé et de soutenir une reprise économique et sociale plus vigoureuse après la pandémie.