Le cancer est la première cause de mortalité en Belgique, et un décès prématuré sur quatre (avant 75 ans) (29%) sera dû au cancer entre 2023 et 2050. Au total, on estime à 9 200 le nombre de décès prématurés dus au cancer chaque année, et l'espérance de vie moyenne de la population sera inférieure de 2.2 ans à celle en l'absence de cancer.
S’attaquer à l’impact du cancer sur la santé, l’économie et la société : Belgique
1 décès prématuré sur 4 est dû au cancer
1. Les estimations sont calculées en comparant le scénario de référence à un scénario hypothétique dans lequel il n'y a pas de cancer, et prennent donc en compte le coût d'autres maladies. Les personnes ne développant pas de cancer, vivraient plus longtemps et développeraient d'autres maladies, ce qui pourrait entraîner une augmentation globale des dépenses de santé dans certains pays.
Au moins trois facteurs feront grimper les dépenses de santé contre le cancer à l'avenir. Tout d'abord, le risque de cancer augmente avec l'âge. Le vieillissement de la population belge entraînera une augmentation de 53% des dépenses de santé par habitant liées au cancer entre 2023 et 2050, toutes choses égales par ailleurs. Deuxièmement, les efforts visant à réduire les variations dans les résultats sur le cancer entre les pays pourraient mener à une meilleure espérance de vie chez les populations concernées et donc, par conséquent, des besoins de traitements plus longs et des risques de récidives. Cela ajouterait un surcoût de 13% aux dépenses liées au cancer au cours de la même période. Troisièmement, l'augmentation des coûts de traitement relative au développement de nouveaux médicaments et de nouvelles technologies pourrait contribuer davantage à l’augmentation du coût total.
Source : Modèle SPHeP de l'OCDE sur les MNT, 2024.
Un meilleur dépistage, diagnostic et traitement du cancer amélioreraient la vie des personnes atteintes de cancer
Si la Belgique parvenait à améliorer le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer pour atteindre les meilleurs taux de survie observés dans l'OCDE et l'UE, cela permettrait de...
prévenir un décès prématuré par cancer sur quatre,
augmenter l'espérance de vie moyenne de la population de 6 mois,
ajouter l'équivalent de 1 100 travailleurs à temps plein,
augmenter les dépenses globales de santé de 1.5%.
Source : Modèle SPHeP de l'OCDE sur les MNT, 2024.
Des mesures adressant les principaux facteurs de risque du cancer présenteraient un large éventail d'avantages
L'atteinte des objectifs politiques internationaux sur les principaux facteurs de risque du cancer permettrait d'éviter environ 9% de tous les cas de cancer, prévenir 14% des décès prématurés en raison du cancer, et réduire le fardeau du cancer sur dépenses de santé de 12% en Belgique. .
La vaccination contre le HPV peut protéger les générations futures contre le cancer du col de l'utérus
Une vaccination optimale contre le papillomavirus humain (HPV) en Belgique, où un taux de couverture élevé offrirait une immunité collective suffisante pour éliminer toute infection par les types de HPV ciblés, pourrait prévenir 89% des décès prématurés dus au cancer du col de l'utérus et réduire les dépenses de santé liées au cancer de 38 millions EUR par an.
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