L’édition 2022 de la série « Informations comparatives » comporte des données, des ratios et d’autres informations relatives aux performances des administrations fiscales pour les exercices budgétaires 2018, 2019 et 2020. Les données pour 2018 et 2019 ont été recueillies dans le cadre de l’enquête ISORA 2020 et déjà prises en compte dans l’édition 2021. Un certain nombre d’administrations ont cependant procédé à la mise à jour de certaines données pour 2018 et 2019 pendant le processus de production de l’édition 2022. Des écarts pourraient de ce fait apparaître entre les données présentées dans les graphiques et les tableaux des éditions 2021 et 2022.
Dans certains domaines, des données provenant des enquêtes ISORA 2016 et 2018 sont également utilisées pour faire ressortir des tendances sur la période comprise entre 2014 et 2020. Néanmoins, comme indiqué précédemment, en raison des changements apportés au processus d’enquête, les enquêtes 2020 et 2021 ont été sensiblement redimensionnées à la baisse par rapport aux versions de 2016 et 2018. En outre, après examen, un certain nombre de modifications ont été apportées aux questions dans un souci de clarté et d’amélioration de la qualité des données. Il convient donc de faire preuve de prudence lorsque l’on compare les résultats des enquêtes ISORA 2020 et 2021 à ceux des enquêtes de 2016 et 2018, et de mettre en regard la formulation des questions posées, le cas échéant. Les questions posées aux fins de l’enquête peuvent être consultées à l’adresse https://data.rafit.org/ sous la rubrique « Forms and Guides » dans l’onglet « Publication/Links ».
Conséquence des modifications subies par l’enquête ISORA, certaines données figurant dans l’édition 2019 ne donnent parfois pas lieu à commentaires dans l’édition 2022 (OCDE, 2019[4]). Pour ces données, l’édition 2019 reste la source la plus récente.
Par ailleurs, il convient de noter que les données statistiques font souvent l’objet de révisions après la parution de la publication. En conséquence, certaines d’entre elles peuvent ne pas correspondre à celles publiées par les administrations. Il se peut par exemple que les soldes d’ouverture au titre d’une année donnée (t) ne correspondent pas aux soldes de clôture de l’année précédente (t-1) publiés dans les éditions précédentes.
Il convient de faire preuve d’encore plus de circonspection lorsque l’on compare les données ISORA à celles recueillies dans le cadre d’enquêtes antérieures au lancement d’ISORA, c’est-à-dire aux données figurant dans la sixième édition et dans les éditions antérieures. Au moment de la création de l’enquête ISORA et à la demande des participants à l’enquête, les quatre organisations partenaires ont déployé des efforts considérables pour approuver et consacrer l’usage d’un ensemble de termes et expressions utilisés aux fins de l’enquête, et s’entendre sur leur signification. Bien que ces précautions aient amélioré l’intégrité des données et la comparabilité entre administrations, les comparaisons avec les données antérieures à l’initiative ISORA sont parfois restreintes du fait qu’il existe peut-être désormais des définitions pour des termes qui n’avaient pas été définis auparavant, ou que les termes ont quelquefois évolué.
En outre, lorsqu’une seule et même administration cumule les fonctions d’administration des impôts et des droits de douane, il convient de noter que les données présentées dans la publication se rapportent uniquement aux activités relevant de l’administration des impôts. Il se peut donc que les données ne soient pas directement comparables avec les principaux indicateurs de performance publiés par l’administration en question du fait que ceux-ci prennent parfois en considération les données relatives aux impôts et aux droits de douane.