La présente Ligne Directrice décrit un essai permettant d’évaluer les effets sur les premiers stades de vie et les conséquences néfastes possibles de produits chimiques potentiellement perturbateurs endocriniens (ex. oestrogènes, androgènes et inhibiteurs de la stéroïdogenèse) sur le développement sexuel des poissons. Dans l’essai, les poissons sont exposés, de l'œuf nouvellement fécondé à l'achèvement de la différenciation sexuelle vers 60 jours après la ponte, à au moins trois concentrations de la substance d'essai dissoute dans de l'eau. A chaque niveau de traitement et dans le(s) témoin(s), il est recommandé d’utiliser au moins quatre réplicats. A la fin de l’essai, deux effets principaux sont mesurés sur chaque poisson: la concentration de vitellogénine à partir d’échantillons biologiques de tête et de queue ou à partir du sang, et la proportion de mâles, femelles, hermaphrodites et de poissons non sexuellement différenciés, à partir de l’examen histologique des gonades. Pour les espèces de poissons possédant un marqueur génétique sexuel, le sexe génétique est identifié chez chaque individu pour déterminer si une réversion sexuelle a eu lieu. La combinaison des deux effets endocriniens principaux, la concentration de vitellogénine et le ratio phénotypique mâles/femelles (et éventuellement le sexe génotypique) permet à l’essai d’indiquer le mode d’action de la substance testée.
Essai n° 234 : Essai de développement sexuel des poissons
Rapport
Lignes directrices de l'OCDE pour les essais de produits chimiques, Section 2
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Résumé
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