Le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE mène tous les cinq à six ans un examen par les pairs qui passe en revue les efforts de coopération pour le développement de ses membres. Ces examens visent à améliorer la qualité et l’efficacité de leur coopération, en mettant en évidence les bonnes pratiques et en recommandant des améliorations.
La France s’est engagée dans une réforme ambitieuse de sa coopération au développement aussi bien en termes institutionnel, stratégique que financier. Outre un accroissement conséquent des ressources consacrées à l’aide publique au développement et un renforcement de ses instruments de réponse aux crises, la France a vigoureusement défendu l’articulation des agendas vert et social et la mobilisation du secteur privé en faveur du développement durable. L’examen analyse le difficile équilibre entre objectifs de visibilité et d’impact sur le développement, notamment dans les contextes fragiles. Il émet des recommandations pour allier impulsion politique, pilotage par objectifs et flexibilité et approfondir la recherche de bénéfices croisés entre les dimensions sociale, environnementale et économique du développement durable. Il explore également comment renforcer la contribution du secteur privé local à la réduction de la pauvreté grâce à l’optimisation des ressources et instruments disponibles.