L’objectif de cette note est d’analyser les raisons pour lesquelles la libéralisation du commerce mise en œuvre par les États ouest-africains n’a pas conduit à un renforcement de leurs frontières, mais, au contraire, à une détérioration de leur capacité à contrôler les mouvements régionaux. La note montre que l’évolution observée en Afrique de l’Ouest contraste fortement avec celle du reste du monde, où la libéralisation du commerce s’est accompagnée d’un renforcement des capacités des États et des institutions régionales en matière de sécurité. Dans une première partie, la note montre que l’Afrique de l’Ouest est une région pionnière en matière d’intégration régionale. Un écart particulièrement important peut cependant être observé entre les normes et règlements officiellement adoptés par les pays membres des organisations régionales et leur application effective dans les régions frontalières. Une seconde partie montre que les régions frontalières sont désormais les espaces les plus meurtriers d’Afrique du Nord et de l’Ouest. Les initiatives de réponses sécuritaires n’ont pourtant eu qu’un effet limité sur les conflits régionaux les plus récents, dont la gestion reste souvent déléguée aux Nations Unies et aux armées occidentales.
Frontières, sécurité et développement en Afrique de l’Ouest
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Notes ouest-africaines
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Résumé
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