Historiquement, dans les pays de l’OCDE, la profession enseignante a toujours été à large dominante féminine. Le pourcentage de femmes dans le corps enseignant a augmenté ces dix dernières années, atteignant 68 % en 2014, tous niveaux d’enseignement confondus. Le déséquilibre entre les sexes diminue progressivement avec l’élévation du niveau d’enseignement, les femmes représentant 97 % du corps enseignant dans le préprimaire, contre 43 % dans l’enseignement tertiaire. Entre 2005 et 2014, l’écart entre les sexes s’est creusé dans l’enseignement primaire et secondaire, mais s’est réduit dans l’enseignement tertiaire. Les hommes enseignant dans le primaire gagnent 71 % des revenus d’autres actifs occupés du même sexe diplômés de l’enseignement tertiaire ; ce pourcentage des revenus de référence passe à 81 % dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En revanche, quel que soit le niveau auquel elles enseignent, les femmes gagnent au moins 90 % des revenus d’autres actives occupées diplômées de l’enseignement tertiaire. L’ampleur de cette différence de revenus relatifs peut contribuer à rendre la profession enseignante plus attrayante aux yeux des femmes. C’est dans la nouvelle génération d’enseignants (âgés de moins de 30 ans) que le pourcentage de femmes est le plus élevé, ce qui suscite des inquiétudes concernant l’accentuation des déséquilibres entre les sexes au fil du temps – en particulier aux niveaux inférieurs d’enseignement, où les femmes sont largement majoritaires dans le corps enseignant.
Les déséquilibres entre les sexes dans la profession enseignante
Note politique
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