Les conséquences de la pandémie et des mesures de confinement sont déterminées en comparant un scénario de référence contrefactuel pré‑COVID, c’est-à-dire les projections pré-COVID, à un scénario tenant compte des chocs liés au COVID. Les répercussions de la pandémie de COVID‑19 et des mesures prises par les pouvoirs publics pour y faire face reposent sur les hypothèses de modélisation suivantes ; voir (Dellink et al., 2021[1]) pour de plus amples informations :
Les augmentations des taux de chômage observées au niveau régional en 2020 sont tirées des Perspectives économiques de l’OCDE 108 (OCDE, 2020[2]), des mises à jour des prévisions du PIB figurant dans les Perspectives intermédiaires (OCDE, 2021[3]) et des Perspectives économiques du FMI pour les pays non couverts par les prévisions de l’OCDE (FMI, 2020[4]). Pour les quelques pays qui ne figurent dans aucune de ces deux bases de données, des hypothèses spécifiques sont formulées sur la base des effets constatés pour des pays similaires.
Les chocs sur la demande sectorielle affectant l’année 2020 sont pris en compte sur la base des travaux d’Arriola et Van Tongeren (2021[5]). Pour les secteurs énergétiques, les chocs sont repris de l’AIE (AIE, 2020[6]). Aucun choc de demande n’est inclus pour les secteurs producteurs de plastiques.
Les programmes de relance mis en œuvre en 2020 sont pris en compte sous la forme d’une réduction de la fiscalité sur le capital et sur le travail dans le cas des entreprises, et de l’impôt sur le revenu dans celui des ménages. La source est en l’occurrence Arriola et al. (2021[5]).
Les chocs commerciaux prennent la forme d’une augmentation des coûts des échanges internationaux (« coûts iceberg »), avec une différenciation entre les secteurs des services et l’agriculture et les industries manufacturières. Il s’agit d’une reproduction des chocs commerciaux décrits dans Arriola et al. (2021[5]).
Les diminutions de la productivité régionale du travail rendent compte des baisses de productivité durant le confinement et se traduisent simplement par une baisse uniforme de la productivité dans tous les secteurs et toutes les régions, d’après les travaux d’Arriola et al. (2021[5]).
Pour finir, des chocs sur la productivité totale des facteurs à l’échelon régional sont ajoutés au scénario en s’appuyant sur la baisse macroéconomique du PIB, afin de tenir compte des effets conjugués de tous les éléments non expressément repris ci-dessus (OCDE (2020[2])). Cette approche permet de faire en sorte que les effets macroéconomiques immédiats de la pandémie soient pondérés de manière à parvenir aux taux de croissance du PIB prévus pour 2020 par l’OCDE (2020[2]) et par le FMI pour les pays non couverts par les prévisions de l’OCDE (FMI, 2020[4]).