L’objectif de l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS) en 2018 était d’obtenir, dans chacun des pays et économie participants, un échantillon représentatif d’enseignants pour chaque niveau de la CITE auquel le pays et l’économie ont participé. En outre, un échantillon représentatif d’enseignants dispensant des enseignements à des élèves d’âges appropriés dans les établissements sélectionnés pour le Programme international de suivi des acquis des élèves (PISA) en 2018 a été exigé pour chaque pays et économie ayant décidé de participer au lien TALIS-PISA. L’Enquête TALIS 2018 a mis en lumière les problèmes stratégiques qui concernent les salles de classe, les enseignants, les établissements et la direction d’établissement ; si bien que la couverture de TALIS 2018 s’est étendue à tous les enseignants de chaque niveau de la CITE concerné et aux chefs d’établissement où ils enseignent. Le plan d’échantillonnage international élaboré pour l’Enquête TALIS 2018 s’est servi d’un plan d’échantillonnage probabiliste stratifié à deux degrés. En d’autres termes, les enseignants (unités d’échantillonnage du second degré ou secondaires) ont été choisis au hasard dans la liste des enseignants couverts par le champ d’application pour chacun des établissements choisis au hasard (unités d’échantillonnage du premier degré ou primaire). Une description plus détaillée de la conception de l’Enquête et de sa mise en œuvre figure dans le rapport TALIS 2018 Technical Report (OCDE, 2019[1]).
Un enseignant des niveaux 1, 2 ou 3 de la CITE est un enseignant qui, dans le cadre de ses fonctions habituelles au sein de son établissement, dispense des enseignements dans des programmes de ce niveau de la CITE. Les enseignants qui enseignent dans des programmes mixtes à différents niveaux de la CITE au sein de l’établissement cible sont inclus dans le champ de l’Enquête TALIS. Aucun seuil minimal n’a été fixé concernant le nombre de cours que doivent dispenser ces enseignants dans l’un de ces trois niveaux de la CITE.
La population cible internationale de l’Enquête TALIS 2018 est restreinte à ces enseignants, qui font régulièrement cours dans des établissements ordinaires, et aux chefs de ces établissements. Les enseignants dispensant des enseignements aux adultes et ceux travaillant dans les établissements exclusivement réservés aux enfants ayant des besoins spécifiques d’éducation ne font pas partie de la population cible internationale et ne sont donc pas considérés dans le cadre de l’Enquête. Toutefois, contrairement à l’Enquête TALIS 2008, les enseignants travaillant avec des élèves ayant des besoins spécifiques d’éducation dans un environnement scolaire normal ont été considérés comme faisant partie du champ d’application des enquêtes TALIS 2013 et 2018. Lorsqu’un établissement est composé exclusivement de ce type d’enseignants, il est déclaré comme exclu du champ d’application de l’Enquête. Les aides-enseignants, le personnel de soutien pédagogique (conseillers d’orientation et bibliothécaires, par exemple) et le personnel de soutien social et de santé (médecins, infirmiers, psychiatres, psychologues, ergothérapeutes et assistants sociaux) n’ont pas été considérés comme des enseignants et ne faisaient donc pas partie de la population cible internationale de TALIS.
Pour des raisons nationales, les pays participants pouvaient choisir de restreindre la couverture de leur mise en œuvre nationale de l’Enquête TALIS 2018 à certaines parties du pays. Par exemple, une province ou un État confronté à des troubles civils ou une région frappée par une catastrophe naturelle pouvait être retiré de la population cible internationale pour créer une population cible nationale n’incluant pas ceux-ci. Les pays participants ont été invités à limiter au minimum ces exclusions en gardant la population de l’enquête nationale à au moins 95 % d’enseignants.
TALIS 2018 a reconnu que la conduite des enquêtes auprès des enseignants dans de très petits établissements peut s’avérer inefficace et difficile. Pour chaque niveau de la CITE, mener l’enquête auprès des enseignants des établissements n’ayant pas plus de trois enseignants à un niveau spécifique de la CITE et auprès de ceux qui enseignent dans des établissements situés dans des zones géographiquement éloignées pouvait être un exercice coûteux, long et inefficace sur le plan statistique. Par conséquent, les pays participants ont été autorisés à exclure ces enseignants de la collecte de données de l’Enquête TALIS 2018, créant ainsi une population d’enquête nationale différente de la population nationale cible. Le gestionnaire de projet national de chaque pays était tenu de documenter les raisons de l’exclusion, la taille, la localisation, la population cible, etc., de chaque établissement exclu. Ce document était requis pour chaque niveau de la CITE auquel participait le pays. Les établissements exclus du lien TALIS-PISA étaient les mêmes que ceux du PISA 2018.
Au sein d’un établissement inclus dans le champ de l’enquête, les catégories suivantes d’enseignants ont été exclues de l’échantillon :
les enseignants dispensant des enseignements dans les établissements exclusivement réservés aux élèves ayant des besoins spécifiques d’éducation
les enseignants remplissant également la fonction de chef d’établissement : aucune donnée n’a été collectée sur l’enseignant, seulement sur le chef d’établissement
les enseignants suppléants, de secours ou occasionnels
les enseignants en congé de longue durée
les enseignants dispensant des enseignements exclusivement aux adultes
les enseignants ayant participé à l’essai sur le terrain de l’Enquête TALIS 2018.