La base de données de l'OCDE sur les dépenses sociales (SOCX) a été créée pour répondre à la demande croissante de données sur les politiques sociales. Elle aide à analyser les tendances en matière de dépenses sociales et fournit des statistiques fiables et comparables sur les dépenses sociales publiques et privées, même au niveau détaillé des programmes. Il étudie également l'impact des systèmes fiscaux sur les dépenses sociales, qui varient d'un pays à l'autre. SOCX couvre les 38 pays de l'OCDE, certaines données remontant aux années 1960. Les mises à jour sont attendues pour le début de l'année 2025.
Dépenses sociales
Les dépenses sociales visent à soutenir les personnes confrontées à des circonstances difficiles en redistribuant les ressources entre les ménages. Il s'agit notamment de fournir une aide financière et des services aux personnes en situation de pauvreté, de chômage ou aux personnes âgées qui ne font pas partie de la population active. En outre, les dépenses sociales comprennent le financement des prestations de soins de santé, des programmes d'aide aux familles et des initiatives d'aide au logement.
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Messages clés
Avec l'apparition de la pandémie de COVID-19, le ratio des dépenses sociales publiques au PIB a augmenté de 20 % en 2019 à 23 % en 2020 en moyenne dans les pays de l'OCDE. est passé de 20 % du PIB en 2019 à 23 % en 2020 dans l'ensemble de l'OCDE en moyenne. Cette hausse Cette hausse du ratio des dépenses au PIB est due en grande partie (plus de 80 %) à une augmentation des dépenses plutôt qu'à une baisse du PIB. plutôt qu'à une baisse du PIB. Après la hausse initiale due à l'apparition de la pandémie, les ratios dépenses/PIB ont diminué presque aussi rapidement qu'ils ont augmenté : les dépenses sociales publiques sont passées de 23 %, en moyenne dans l'OCDE, en 2020 à une estimation de 21 % en 2022.
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Contexte
Dépenses sociales publiques
La taille des États-providence varie considérablement d'un pays de l'OCDE à l'autre. Avec un peu plus de 30 % du PIB en 2022, les dépenses sociales publiques étaient les plus élevées en France et en Italie, mais un quart des pays de l'OCDE y consacrent environ 25 % ou plus. En revanche, dans des pays comme la Colombie, le Costa Rica, l'Irlande, la Corée, le Mexique et la Türkiye, les dépenses sociales publiques représentent 15 % du PIB ou moins.
Il faut un certain temps pour que les systèmes de protection sociale deviennent des États-providence complets. Dans les 17 pays de l'OCDE (qui étaient membres à l'époque et pour lesquels des données sont disponibles), les ratios des dépenses sociales publiques par rapport au PIB ont plus que doublé entre 1960 (7.9 %) et 2000 (17.9 %). Cette tendance s'est également manifestée dans d'autres pays, mais à un stade plus avancé : entre 2000 et 2020.
Dépenses sociales privées
Les dépenses sociales privées font référence aux ressources financières allouées par des entités non gouvernementales, généralement des entreprises et des organisations, pour répondre aux besoins sociaux et fournir un soutien ou des services aux individus ou aux communautés. Les dépenses sociales privées peuvent être obligatoires (par exemple, l'assurance maladie privée obligatoire) ou volontaires (par exemple, les prestations de retraite basées sur les contributions volontaires antérieures).
En 2019, les dépenses sociales privées se sont élevées en moyenne à 3.1 % du PIB dans l'ensemble de l'OCDE. Elles étaient les plus importantes aux Pays-Bas (13,1 % du PIB en 2019), aux États-Unis (12.5 %) et en Suisse (11.6 %), tandis qu'elles représentaient 5 à 7 % du PIB en Australie, au Canada, en Islande et au Royaume-Uni.
Le système fiscal peut avoir un impact important sur les dépenses sociales
Les systèmes fiscaux peuvent avoir un impact important sur les niveaux de dépenses sociales, car certains gouvernements prélèvent un impôt direct sur les revenus des prestations ou appliquent une fiscalité indirecte sur les revenus par le biais de la taxe sur les ventes. D'autre part, les gouvernements peuvent également utiliser le système fiscal pour poursuivre des objectifs de politique sociale, par exemple en offrant des allègements fiscaux pour aider les personnes à revenus faibles ou modérés (par exemple, le crédit d'impôt sur les revenus gagnés aux États-Unis).
L'effet fiscal net" de ces caractéristiques peut être considérable, en particulier dans les pays européens. Il s'élève à 5 % du PIB ou plus en Autriche, en Finlande, en Grèce, en Italie, en Norvège et en Suède, et à 7.6 % du PIB en 2019 au Danemark. Il est le plus faible en Corée, au Mexique et en Türkiye, où il est inférieur à 0.5 % du PIB.
Dépenses sociales totales : Vue d'ensemble
La prise en compte des dépenses sociales publiques et privées et de l'impact des systèmes fiscaux sur les dépenses sociales donne une image très différente des niveaux de dépenses sociales des pays par rapport à la comparaison habituelle basée sur les seules dépenses publiques brutes.
Par exemple, l'importance des dépenses sociales privées aux Pays-Bas les fait progresser de 24 places dans le classement. Les États-Unis, avec un faible "effet fiscal net" et des dépenses sociales privées beaucoup plus importantes (y compris la santé et les pensions), passent de la 23e place dans le classement des dépenses sociales publiques brutes à la 2e place pour les dépenses sociales totales nettes.
Le classement de la France ne change pas car les dépenses sociales privées et l'effet fiscal net sont modérés par rapport aux autres pays.
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