Le vieillissement de la population prévu dans les économies du G20 a des implications considérables pour la croissance économique, la productivité, l'inégalité au sein des générations et entre elles, ainsi que pour la viabilité des finances publiques.
Les taux de dépendance des personnes âgées augmenteront dans tous les pays membres du G20 au cours des prochaines décennies, mais à des rythmes différents. Le Japon connaît le vieillissement le plus rapide de sa population, avec 47 personnes âgées de plus de 65 ans pour 100 adultes en âge de travailler en 2015, contre 19 en 1990, et 80 d'ici 2060. Parmi les pays avancés du G20, l'Italie, l'Allemagne et la Corée seront également confrontés à certains des défis les plus importants liés au vieillissement.
L'augmentation des taux de dépendance des personnes âgées exercera une forte pression sur le financement de pensions, de soins de santé et de soins de longue durée adéquats.
Une approche globale est nécessaire pour faire face aux coûts du vieillissement et promouvoir une croissance inclusive à l'ère du changement démographique. Elle doit être adaptée aux cadres institutionnels et politiques de chaque pays ainsi qu'aux préférences sociales, et peut couvrir de nombreux domaines de l'action publique :
- améliorer la conception des pensions publiques
- encourager l'épargne privée,
- améliorer l'efficacité de la fourniture de soins de santé
- étendre la couverture des systèmes de sécurité sociale,
- promouvoir l'employabilité et les compétences des travailleurs âgés, et
- s'efforcer d'améliorer l'intégration des femmes, des jeunes et des migrants sur le marché du travail.