Après un premier semestre solide, la croissance économique devrait s’établir à 4.5 % en 2023, avant de refluer à 2.9 % en 2024 puis à 3.2 % en 2025. Le durcissement des conditions financières, le climat économique en demi-teinte et le niveau obstinément élevé de l’inflation modéreront la consommation des ménages. Cependant, la croissance de l’investissement restera élevée en raison des travaux de reconstruction engagés à la suite des tremblements de terre survenus en début d’année. Les exportations gagneront du terrain en 2025, reflétant une croissance plus vigoureuse à l’échelle mondiale. L’inflation devrait reculer sur la période considérée, tout en restant sensiblement élevée.
On s’attend à de nouvelles hausses des taux, la banque centrale étant désormais déterminée à resserrer sa politique monétaire en tant que de besoin jusqu’à ce que les perspectives d’évolution de l’inflation s’améliorent sensiblement. En parallèle, les autorités budgétaires poursuivent la mise en œuvre de mesures d’assainissement budgétaire destinées à stabiliser les finances publiques. Accélérer les réformes visant à accroître l’offre de main-d’œuvre contribuerait à soutenir les efforts actuellement déployés pour stabiliser le cadre macroéconomique.