L’économie se stabilise. Le secteur des entreprises et le marché du travail se sont adaptés à la guerre, si bien que la croissance du PIB devrait être positive et s’établir à 5 % en 2023, 4 % en 2024 et 4.5 % en 2025. L’ampleur des risques et de l’incertitude qui caractérisent l’économie de guerre entravent l’investissement privé, tandis que les exportations sont freinées par des problèmes logistiques. L’inflation recule, ce qui a permis une diminution du principal taux directeur. L’économie demeure fortement tributaire de l’aide financière internationale.
Le principal objectif macroéconomique des autorités devrait rester d’assurer la stabilité économique en évitant tout déficit public excessif et en réduisant l’inflation. En matière de politiques structurelles, les pouvoirs publics devraient s’attacher à améliorer l’environnement des entreprises pour préserver l’activité économique et l’emploi, ainsi que pour assurer une croissance plus vigoureuse après la guerre et une reconstruction plus rapide.